Henri Lorry est un industriel et homme de lettres français, chansonnier, poète et auteur de pièces de théâtre.
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Naissance |
Paris 11e arrondissement) |
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Décès |
(à 74 ans) Paris 3e arrondissement) |
Activité principale |
Poète, chansonnier |
Distinctions |
Mérite agricole, Palmes académiques, Croix de guerre |
Genres |
Poésie, théâtre |
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Œuvres principales
Compléments
Industriel
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Henri Albert Lorry naît le à Paris 11e arrondissement). Il est le fils d’un couple de concierges, Marie Catherine Galloy (ou Gallois) et son époux, Pierre Lorry.
Il épouse en à Paris 4e arrondissement) Marie Alexandrine Cretté, couturière, fille d’une domestique et d’un serrurier. Ils auront trois enfants, Pierre Anselme (1891-1960) et Georges (1897-1943), tous deux industriels et Madeleine (1802-1972).
D'abord employé de commerce, Lorry devient ensuite ingénieur et fabricant d'appareils électriques. Il déposera des brevets, par exemple en pour des relais à signal lumineux[1]. Sa manufacture, située 171, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris 11e arrondissement), emploie une vingtaine d’employés ; elle est victime d’un incendie en [2]. Elle se spécialise dans la téléphonie privée et les réseaux[3] puis produit également des accessoires pour la TSF[4].
Parallèlement à sa carrière professionnelle, Henri Lorry conduit une activité artistique. Il est d’abord chansonnier et parolier, comme « Dans ma Gondole ! », une barcarolle napolitaine sur une musique de Camille Robert[Note 1]. Lorry est critique littéraire pour L’Hebdomadaire de Vichy-Ouest, publié à Cusset (Allier)[5].
Lorry est l’auteur de pièces de théâtre en un acte, en vers ou en prose[5], en particulier une comédie bouffe « Le Jeu de l'auto », représentée en 1912 à l’Éden-Concert à Paris[6]. Cinq de ses textes sont repris en 1929 dans un volume, dont la couverture et un ex-libris sont réalisés par sa belle-fille, Renée Lorry-Wahl (L'Art et l'argent, Faisons des économies, Les Baliveau attendent leur filleul, Le Puits aux Boches, Paulot dit la Teigne).
Son œuvre principale est un recueil de poésie, « À temps perdu », publié chez Joseph Victorion en 1920 et préfacé par Aristide Bruant[7] ; il est réédité en 1930 avec une couverture de Renée Lorry-Wahl. On y trouve des poèmes adressés à un de ses fils[8] :
Lorry était chevalier du Mérite agricole, titulaire des Palmes académiques (officier de l’instruction publique) et décoré de la Croix de guerre[5]. Il était membre de la Société des poètes français et adhérent à la Société des gens de lettres[5].
Henri Lorry meurt le à Paris 3e arrondissement), à l’âge de 75 ans[9]. Il est enterré au cimetière parisien du Père-Lachaise, où il est représenté par un médaillon du sculpteur Fr. Tréhin, aux côtés de son père Pierre Lorry (1826-1907) et de son petit-fils, du même nom (1917-1926)[10].