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Henry van Dyke ( - ) est un écrivain américain engagé dans l’Église presbytérienne qui fut ambassadeur des États-Unis aux Pays-Bas et au Luxembourg.

Henry van Dyke
Fonction
Ambassadeur
Biographie
Naissance

Germantown
Décès
(à 80 ans)
Princeton
Sépulture
Cimetière de Princeton (en)
Nationalité
Américaine
Formation
Université de Princeton
Princeton Theological Seminary
Poly Prep Country Day School (en)
Activités
Écrivain, diplomate, poète
Autres informations
Religion
Protestantisme
Membre de
Académie américaine des arts et des lettres

Biographie



Jeunesse


Henry Van Dyke est né le à Germantown, un ancien quartier de Philadelphie, en Pennsylvanie. Son père, Henry Jackson van Dyke Sr. (1822–1891), était un célèbre pasteur presbytérien de Brooklyn qui s’était fait remarquer avant la guerre de Sécession par ses idées anti-abolitionnistes[1]. La famille remonte à un immigrant hollandais, Jan Thomasse van Dijk, arrivé en Amérique du Nord en 1652[1].

Le jeune Henry van Dyke obtint le diplôme de la Poly Prep Country Day School en 1869, celui de l’Université de Princeton en 1873 et celui du Princeton Theological Seminary en 1877[2].


Carrière


Henry van Dyke a enseigné la littérature anglaise à Princeton entre 1899 et 1923. Parmi les élèves qu’il a notablement influencés, on trouve le futur écrivain Richard Halliburton (1900–1939), célèbre pour ses récits de voyage, à l’époque rédacteur en chef du « magazine illustré » de l’université'[3].

Van Dyke fut chargé par l’Église presbytérienne de diriger le comité qui composa le premier livre de liturgie de cette Église (« Le livre de prière commune de 1906 »).

En 1908-1909, van Dyke fut professeur à l’Université de Paris.

Henry van Dyke dirigeant une prière au culte œcuménique du matin de Pâques (Easter Sunrise Service) au sommet du mont Rubidoux à Riverside, Californie.
Henry van Dyke dirigeant une prière au culte œcuménique du matin de Pâques (Easter Sunrise Service) au sommet du mont Rubidoux à Riverside, Californie.

Le président Woodrow Wilson, qui était un ami et ancien condisciple de van Dyke, nomma ce dernier comme ambassadeur américain aux Pays-Bas et au Luxembourg en 1913. Peu après cette nomination, la Première Guerre mondiale allait mettre l’Europe sens dessus dessous. Les Américains de toute l’Europe se précipitèrent vers les Pays-Bas, pays neutre et refuge. Malgré son inexpérience, Henry van Dyke se comporta en diplomate averti, défendant les droits des Américains en Europe et organisant les secours pour ceux qui étaient dans le besoin. Il raconta cette expérience dans son livre Pro Patria, paru en 1921[4].

Van Dyke démissionna de son poste d’ambassadeur début et rentra aux États-Unis. Il fut alors élu membre de l’Académie américaine des arts et des lettres, entre autres honneurs.

Van Dyke était un ami de Helen Keller, la poétesse américaine aveugle, sourde et muette. Celle-ci a écrit[5] :

« Le Dr van Dyke est le genre d'ami qu'il faut avoir quand on est confronté à un problème difficile. Il prendra de la peine, jour et nuit, que ce soit pour quelqu'un d'autre ou pour une cause qui l'intéresse. Je ne suis pas un optimiste, dit le Dr van Dyke, il y a trop de mal dans le monde et en moi. Je ne suis pas non plus pessimiste ; il y a trop de bien dans le monde et en Dieu. Je ne suis donc qu'un mélioriste, croyant que Dieu veut rendre le monde meilleur, essayant de faire ma part pour aider et souhaitant que ce soit possible de faire plus. »

.

Le , il présida les funérailles de Mark Twain dans l’ancienne église presbytérienne de New York dite Brick Presbyterian Church[6]. Henry van Dyke décéda le et fut inhume au cimetière de Princeton[7].

Son fils Tertius van Dyke publia une biographie de son père en 1935.


Œuvres



Notes et références


  1. "Henry Jackson Van Dyke," National Cyclopedia of American Biography: Volume 7, New York: James T. White and Co., 1897; p. 291.
  2. (en) « Poly Prep Grads Hear Dr. Van Dyke on Work and Play | School's Most Noted Alumnus Lauds Happy Memories at Annual School Exercises », The Brooklyn Daily Eagle, (lire en ligne, consulté le )
  3. Richard Halliburton, His Story of His Life's Adventures As told in Letters to his Mother and Father (Indianapolis and New York: The Bobbs-Merrill Company 1940), letter, November 2, 1920, p. 65; also, December 6, 1920, p. 68.
  4. Henry vanDyke, Pro Patria, New York, Charles SCribner’s Sons, (lire en ligne)
  5. (en) Helen Keller, Midstream, My Later Life, New York, Doubleday, Doran & company, inc., , 362 p., p. 233-234
  6. « LAST GLIMPSE HERE OF MARK TWAIN », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  7. New Jersey Trivia, Rutledge Press, , p. 113

Liens externes



На других языках


[en] Henry van Dyke Jr.

Henry Jackson van Dyke Jr. (November 10, 1852 – April 10, 1933) was an American author, educator, diplomat, and Presbyterian clergyman.[1]
- [fr] Henry van Dyke



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