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Hervé Masson, né le à Rose-Hill (île Maurice) et mort à Paris le [1], est un peintre, poète et journaliste, franc-maçon et martiniste mauricien.

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Hervé Masson
Naissance

Rose-Hill (île Maurice)
Décès
(à 71 ans),
13e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Marie Joseph Lucien Hervé Masson
Nationalité
Activité
Artiste peintre
Écrivain
Journaliste
Homme politique
Poète
Influencé par

Il est le frère de l'écrivain Loys Masson.


Biographie


Hervé Masson naît dans une famille d'origine française établie à l'île Maurice (alors isle de France) depuis 1753 qui donna deux écrivains (André Masson et Loys Masson), un peintre et un sculpteur[2] à cette île des Mascareignes, alors colonie francophone de l'Empire britannique. Il appartient à la génération d'entre-deux-guerres qui se passionne pour de nouvelles expressions et évolue dans un groupe d'écrivains mauriciens autour d'Henri Dalais et Malcolm de Chazal, avec Raymonde de Kervern, Edmée Le Breton, René Noyau et Marcel Cabon et dans un groupe de peintres comme Andrée Poilly, France de Lapeyre, Thomy Mayer et Serge Constantin. Il est influencé au début par l'art de Marcel Gromaire qu'il admire, avant de s'en détourner[3]. Il épouse Sibylle de Robillard en 1941, passionnée comme lui d'ésotérisme. Il quitte Maurice pour la France en 1949 et s'établit à Recloses, village près de Fontainebleau, dans une grande maison délabrée. Il expose à Paris la galerie Mirador, à la galerie de La Boétie, chez Bruno Bassano, etc., mais sans succès. Il devient journaliste pour gagner sa vie, écrivant des articles pour des journaux mauriciens et des contes sous pseudonymes. Il illustre certaines œuvres de son frère. C'est à cette époque de « vaches maigres » qu'il se lie d'amitié avec Catherine Sauvage, Roger Blin et Jean-Jacques Morvan[4]. Il passe ses vacances en Normandie et en Bretagne et se fait connaître comme peintre paysagiste.

Il est reconnu à partir de 1957, lorsqu'il obtient un contrat auprès de la galerie Bernheim-Jeune-Dauberville qui court jusqu'en , puis avec Alberto Cernuschi qui a une galerie à Paris et une autre à New York. L'artiste est désormais lancé. Il s'installe à Paris en 1962. En 1964, il reçoit un atelier des HLM de la ville de Paris, sur les pentes de Ménilmontant, dit les « Ateliers des Amandiers »[5],[6].

Hervé Masson effectue un voyage à Maurice en 1967, se rapprochant des mouvements indépendantistes.

Il retourne à Maurice en 1970 pour devenir conseiller artistique du gouvernement, l'île ayant acquis son indépendance deux ans auparavant. Mais il est démis de ses fonctions à cause de positions trop radicales[7]. Son exposition de 1973 à la galerie des Mascareignes à Port-Louis connaît un grand succès[8]. Il est incarcéré quelque temps, avec d'autres dirigeants du parti MMM, pour ses positions marxistes-léninistes alors qu'il est rédacteur en chef d'un quotidien Le Militant, qui est fermé par le gouvernement Ramgoolam. Il se démet de ses fonctions dirigeantes au sein du parti en et retourne en France pour écrire. Il meurt en 1990 d'une congestion cérébrale, inhumé au cimetière de Lesches en Seine0-et-Marne auprès de son épouse Sibylle de Robillard.

Ses œuvres figurent dans les collections du musée d'art moderne de Paris, du musée de Sceaux, du musée de Fécamp, du musée d'Épinal, du musée de l'université de Montréal, etc.

Franc-maçon à la Grande Loge de France (apprenti en , compagnon le , maître le ), associé à l' Ordre martiniste le , initié le , Supérieur Inconnu (avec le nom d'Arthélios) le par Philippe Encausse[9].


Collections publiques



Publications



Expositions



Notes et références


  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. son frère cadet Lucien Masson (1926-2001)
  3. Decotter, op. cité, p. 122
  4. Decotter, op. cité, p. 123
  5. Les HLM de Paris livrèrent ici six ateliers dans lesquels voisinnent Claude Malherbe, André Pédoussaut qui s'associèrent pour former le Groupe des Amandiers en février 1964 qui regroupa Laurent Lefèvre, Romain, Jean Even, Ahiam Schoshany, Adriam, Estival, Robert Saint-Cricq.
  6. Bernard Lehembre, op.cit, p. 282-283
  7. Favorables au parti MMM
  8. Decotter, op. cité, p.126
  9. Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 408-409.

Voir aussi



Bibliographie



Lien externe





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