Ivonet Omnes, copiste, a inséré plusieurs vers bretons dans le manuscrit qu'il copiait en 1350, le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, conservé à la Bibliothèque nationale[1]. C'est là qu'André Antoine Thomas a découvert en 1913, à cinq endroits, des fragments courts de vers bretons venant de poésies d'amour populaires[1]; dans un de ces ajouts, le copiste indique son nom: Iuonet Omnes.
Texte original
Texte modernisé par Léon Fleuriot
Traduction
an guen heguen am laouenas
an hegarat an lacat glas...
mar ham guorant va karantit
da vout in nos oh he kostit
uam guaret nep pret...
Ar wenn hewen am laouenas
An hegarad he lagad glas...
Mar am gwarant va c'harantez
Da vout en noz ouzh he c'hostez
Gwamm garet, nep pred...
La blanche souriante m'a réjoui
L'aimable à l'oeil bleu...
Si me garantit mon amour
D'être la nuit à ses côtés
Femme aimée à tout instant...
Joseph Vendryes, «Phrases bretonnes de la fin du XIVe siècle», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no97.4, , p.382.
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