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Jacques-Gabriel Bulliot, né à Autun le et mort au même lieu le [1], est un érudit français, membre de la Société éduenne des lettres, sciences et arts constituée à Autun en 1836. Il découvrit le site de Bibracte qu'il localisa au Mont Beuvray (Saône-et-Loire).

Jacques Gabriel Bulliot
Jacques-Gabriel Bulliot, photographie de Félix Thiollier. Inv. Société Eduenne.183
Fonction
Président
Société éduenne des lettres, sciences et arts
-
Joseph de Fontenay (d)
Anatole de Charmasse
Biographie
Naissance

Autun
Décès
(à 84 ans)
Autun
Nationalité
Française
Domicile
France
Activité
négociant en vin

Il entreprit de nombreuses fouilles sur le site entre 1867 et 1895, date à laquelle il confie les travaux à son neveu Joseph Déchelette.

Reconstitution de la maison de Jacques-Gabriel Bulliot lors de ses fouilles au mont Beuvray.
Reconstitution de la maison de Jacques-Gabriel Bulliot lors de ses fouilles au mont Beuvray.

La découverte de Bibracte


En 1851, Bulliot communique au congrès de la Société française d'archéologie qu'il s'agit d'une ancienne chapelle (chapelle de Saint-Martin au mont Beuvray) ayant servi à christianiser les Éduens. Cependant, il retourne au Mont Beuvray pour continuer ses recherches. C'est alors qu'il découvrit une partie de camp romain au sommet du mont à proximité de la chapelle. Il décide alors de poursuivre ses recherches sur la Guerre des Gaules dans plusieurs ouvrages datés du Moyen-Âge. Il maintient contre une opinion unanime que les compagnies romaines de Bibracte et Autun sont les mêmes et basées au Mont Beuvray. Il publia alors un ouvrage sur le système défensif des Romains sur les terres des Éduens entre la Saône et la Loire. Il reçoit plus tard la visite d'un officier chargé par Napoléon III d'effectuer des fouilles sur la victoire romaine contre les Helvètes. Celui-ci porte peu d'intérêt à Bulliot sur l'instant, mais il confie cependant à un autre membre de la Société éduenne, Xavier Garenne, la mission d'effectuer des sondages au Beuvray.

Le propriétaire des terres, le vicomte d'Aboville, effectue aussi ses propres recherches. L'archevêque de Reims, Landriot membre de la Société éduenne et ami de Bulliot (malgré leurs divergences sur la question de Bibracte) intéressé par ces fouilles en fait part à l'empereur. Ainsi, en 1867, Napoléon III missionne Bulliot pour des recherches au Beuvray.


Publications



Hommage


Le monument en granit en l'honneur de Jacques-Gabriel Bulliot.
Le monument en granit en l'honneur de Jacques-Gabriel Bulliot.
carte de Bibracte
carte de Bibracte
Textes de Jules César sur le monument du Mont Beuvray
Textes de Jules César sur le monument du Mont Beuvray
Monument Bulliot. Carte postale du début du XXe siècle.
Monument Bulliot. Carte postale du début du XXe siècle.

Un an après sa mort, à l'initiative de la Société éduenne des lettres, sciences et arts, un cippe massif quadrangulaire en granit d'Étang est construit en sa mémoire sur le plateau du mont Beuvray.

« À Jacques Gabriel Bulliot
né à Autun le
mort à Autun le
correspondant de l'Institut
qui, sur le mont Beuvray, retrouva et exhuma
l'oppidum gaulois de Bibracte
capitale des Eduens au temps de Jules Cæsar,
poursuivit avec un dénouement
aussi constant que modeste, de 1867 à 1895,
ses travaux sur ce sommet
et mérita la reconnaissance des Eduens
et des savants. »

Sur une autre face sont écrits quatre citations extraites de La Guerre des Gaules de Jules César à propos de Bibracte, dont « A Bibracte, oppido Haedorum longe maximo et copiossimo » (« À Bibracte, de beaucoup la plus grande et la plus riche des villes éduennes » en français) et « Ipse (Caesar) Bibracte hiemare constituit » (« Lui-même César résolut de passer l'hiver à Bibracte »), et sur une troisième face un plan de l'oppidum[2].

En 1881, la Société éduenne fait raser deux maisons qui cachent la façade de leur siège à Autun, l'hôtel Rolin rue des Bancs, pour y créer un square. Il y est installé un buste en bronze de Jacques-Gabriel Bulliot en 1903, un an après sa mort, et le lieu est baptisé square Bulliot[3],[4]. Après l'aménagement du square en terrasse de café[5], le monument est déplacé dans la cour de l'hôtel Rolin en 1996[4].


Notes et références


  1. Philippe Berger, « Éloges funèbre de M. Bulliot », in Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Vol 46, 1902, p. 1113.
  2. Charlos Bossu, Alain Clivet, Maurice Delgrange, Geneviève Joninon, Jean Menand, André Morisson et Georges Rollin (préf. Christian Leroy), Le mont Beuvray, oppidum de Bibracte, La Charité-sur-Loire, 32 p., p. 8.
  3. Gérard Chevaux et Catherine Loriot (dir.), Lire les rues d'Autun : Un regard sur le patrimoine, Nos ancêtres autunois, , 254 p., p. 48.
  4. Dominique Perchet, « Monument à Gabriel Bulliot – Autun », sur E-monumen, (consulté le ).
  5. « Projet d'aménagement en terrasse de café », sur Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Ministère de la Culture (consulté le ).

Bibliographie



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