Jacques Arnold, né à Chelles le , mort à Paris 20e le [1], est un écrivain et poète français.
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Nom de naissance | Jacques Albert Jean Marcel Arnold |
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Naissance |
Chelles |
Décès |
(à 83 ans) 20e arrondissement de Paris |
Activité principale |
poète, préfacier, traducteur, critique, |
Genres |
essai,critique, poésie |
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Jacques Albert Jean Marcel Arnold est né à Chelles en 1912 et mort à Paris en 1995. Sa mère, née Marguerite Julie Girault, était employée d'agent de change.Son père, Marcel Louis Arnold, propriétaire et exploitant du Café des Sports, à Chelles.
C'est à Chelles, dans ce café, qu'il fait la connaissance d'Armand Lanoux, son cadet d'une année ; leur relation d'amitié ne connait pas d'autre interruption que le décès d'Armand Lanoux en 1983.
Il fait ses études secondaires, de la sixième à la philo, donc de 1923 à 1930 au Collège de Meaux - l'actuel Lycée Henri Moissan - . Il entre, comme pensionnaire avec le no 217, le en première supérieure 1 au lycée Henri-IV, et y demeure en première supérieure 2, khâgne, sous l'égide de l'helléniste Le Crux, alias Maurice Lacroix, en 1931-1932 [1] , puis en 1932-1933. Vient ensuite la période du service militaire - un an jusqu'en 1936. Puis il continue ses études, comme maître d'internat.
De 1940 à 1945, le sous-lieutenant Jacques Arnold, du 39e R.I., devient le prisonnier de guerre no 291, logé à Elsterhorst, en l’Oflag IV-D, bloc VIII, baraque 11. Il y rencontre, entre autres, les écrivains Julien Gracq, comme lui ancien du Lycée Henri IV, et Raymond Abellio, le père Yves Congar, le journaliste Jacques Fauvet et le poète Patrice de la Tour du Pin.
À son retour de captivité, il passe l'agrégation d'Allemand.
De 1946 à 1951, il enseigne au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux, puis de 1951 à 1972, à Le Raincy, dans le lycée qui après avoir été une annexe du Lycée Charlemagne, acquit en 1956 son autonomie sous le nom de Lycée Albert Schweitzer.
Parallèlement à son activité de professeur, il a une activité poétique et littéraire étalée sur quarante-cinq ans. Il publie quatorze ouvrages, et collabore à de nombreuses revues, notamment en tant que critique. Il siégea plusieurs années au bureau de la Société des gens de lettres, comme président de la commission Poésie.
De 1963 à 1983, il fait partie du comité de rédaction de La revue de l'ACILECE, où il succéda à Maurice Fombeure comme président, et de 1983 à 1995, il préside celui de la revue Jointure, dont il avait animé la création, en compagnie de Georges Friedenkraft, Daniel Sauvalle, Michel Martin de Villemer et Jean-Pierre Desthuilliers.
Aux éditions du Sablier, collection de la Bouteille à la mer :
Aux éditions René Rougerie :
Aux éditions René Rougerie :
Aux éditions de La Jointée, collection Les œuvres jointes,