Jacques Boileau, frère de Nicolas Boileau et de Gilles Boileau, ( Paris- ) est un ecclésiastique, docteur de théologie en Sorbonne. Jacques Boileau fut Chanoine de la Sainte-Chapelle.
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Cet article possède des paronymes, voir Jacques Boireau et Jacques Boilleau.
Chanoine Sainte-Chapelle | |
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Vicaire général Archidiocèse de Sens-Auxerre |
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Il fait ses études au Collège d'Harcourt.
Il fut pendant vingt-cinq ans doyen, grand vicaire et official du diocèse de Sens et reçut en 1694 un canonicat à la Sainte-Chapelle de Paris.
Il composa plusieurs écrits forts curieux sur la discipline de l'Église.
Plusieurs de ses écrits parurent sous des pseudonymes comme Marcellus Ancyranus, Claudius Fontétut, Jacques Barnabe.
Quelqu'un demandant à l'abbé Boileau pourquoi il écrivait souvent en latin : « C'est, dit-il, de peur que les évêques ne me lisent : ils me persécuteraient[1]. »
Son frère Nicolas disait de cet homme d'esprit et d'érudition que, « s'il n'avait été docteur de Sorbonne, il aurait été docteur de la comédie italienne[2] ». Voltaire représente Jacques Boileau comme un « esprit bizarre qui a fait des livres bizarres écrits dans un latin extraordinaire[3] » ; ou encore comme « un esprit vif et singulier, qui écrivait comiquement des choses sérieuses et hardies[2] ».