Jean-Christophe Réhel écrit principalement de la poésie, mais a publié un roman, Ce qu'on respire sur Tatouine, pour lequel il a remporté le Prix littéraire des collégiens en 2019[2]. Il collabore régulièrement à l'émission de radio Plus on est de fous, plus on lit! et publie «Le poème à Réhel» toutes les semaines dans le journal Le Devoir de janvier 2020 à avril 2021[3].
Il anime également régulièrement des ateliers de poésie dans des écoles secondaires et collabore à plusieurs revues littéraires (Lettres québécoises, Estuaire, Zinc), en plus de participer à plusieurs événements littéraires comme, en 2018, au Cabaret du FIL et, l'année suivante, la «Poésie Postale». Il prend également part à trois reprises, de 2015 à 2018, à la Levée d’Écrou au Cabaret du Lion d’Or, dans le cadre du Festival International de la Littérature[1].
Il a aussi été poète invité en 2017 dans le cadre du projet «Lettre d’amour aux arbres centenaires de Montréal» mené par le poète Bertrand Laverdure et l'artiste multidisciplinaire Patsy Van Roost, pour lequel il a donné une lecture publique au parc Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, en plus de collaborer à l'écriture d'un poème collectif[1].
En 2016, il participe au projet «Poésie Visuelle» mis sur pied par le Musée d’art de Joliette pour les adultes en processus de francisation en aidant les étudiants à créer leur propre recueil de poésie[1].
À l'automne 2019, il publie Peigner le feu, un recueil de poésie jeunesse publié par La Courte Échelle. Il travaille présentement à l'écriture de son deuxième roman[4].
«Je n’aimais pas la poésie quand j’étais à l’école. Je fuyais les poèmes comme la peste. Je ne comprenais pas et je n’avais pas envie de comprendre. J’ai eu une forme de révélation quand je me suis rendu compte que la poésie me permettait d’aller au cœur du sentiment et de l’intime.»— Entrevue accordée aux Voix de la poésie
Il est atteint de la fibrose kystique[5], maladie qui teinte beaucoup son écriture. En effet, il explore beaucoup les thèmes de la solitude, de la fatigue et de la maladie[6]. Son écriture est cependant teintée de beaucoup d'humour, souvent auto-dérisoire. Ses œuvres décrivent à la fois la beauté et la fadeur du quotidien[5].
Œuvres
Poésie
Margarine, Montréal, Auto-publié (Carte Blanche), 2012, 204 p. (ISBN9782895901884)
Bleu sexe les gorilles, Montréal, Éditions de l'Écrou, 2014, 81 p. (ISBN9782981391155)
Les volcans sentent la coconut, Montréal, Del Busso, 2016, 94 p. (ISBN9782923792903)
La fatigue des fruits, Montréal, L'Oie de Cravan, 2018, 79 p. (ISBN9782924652169)
La douleur du verre d'eau, Montréal, Éditions de l'Écrou, 2018, 111 p. (ISBN9782924682128)
Poésie jeunesse
Peigner le feu, Montréal, La Courte Échelle, 2019, 61 p. (ISBN9782897742737)
Roman
Le Centre 312, Montréal, Auto-publié (Carte Blanche), 2008, 155 p. (ISBN9782895901150)
Ce qu'on respire sur Tatouine, Montréal, Del Busso, 2018, 283 p. (ISBN9782924719480)
Collectif
Et si on s'éteignait demain?, collectif dirigé par Marie-Élaine Guay, Montréal, Del Busso, 2019.
Prix et honneurs
2017: Finaliste au prix Prix des libraires, catégorie poésie québécoise pour Les volcans sentent la coconut[7]
2017: Finaliste pour le Prix Geneviève-Amyot pour la suite poétique La pluie s’endort toujours sur le côté gauche[1]
2019: Finaliste au Prix littéraire des collégiens pour Ce qu'on respire sur Tatouine[1]
2019: Nomination liste préliminaire pour le Prix des libraires du Québec dans la catégorie Roman québécois pour Ce qu'on respire sur Tatouine[1]
2019: Nomination liste préliminaire pour le Prix des libraires du Québec dans la catégorie Poésie pour La fatigue des fruits[1]
2019: Récipiendaire du Prix des collégiens pour Ce qu'on respire sur Tatouine[2]
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