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Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort, né le à Saverdun (Ariège) et mort le à Castelnaudary (Aude), est un homme de lettres et poète français.

Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort
Portrait de Jean de Labouisse-Roquefort
Biographie
Naissance

Saverdun
Décès
(à 73 ans)
Castelnaudary
Nationalité
Française
Activités
Poète, éditeur
Autres informations
Influencé par
Claude-Joseph Dorat

Biographie


Jean-Pierre Auguste de Labouïsse-Rochefort est le fils de Jean de Labouisse, écuyer, chevalier de Saint Louis, co-seigneur et gouverneur de Saverdun et de Anne de Bonaffos de La Tour ; les Bonaffos, seigneurs de La Tour, furent châtelains puis maires de Montréal. Il n’a que quatre ans lorsqu’il perd son père, et c’est son parrain et grand-père le baron Jean-Pierre de Bonaffos de La Tour qui l’élèvera à Montréal, où il chérira ses oncles Jean-Pierre, et Paul-Chevalier et poète à ses heures, ainsi qu’un grand-oncle, le non moins célèbre Père de La Tour, jésuite, écrivain.

Il fut élève à l’École Royale militaire de Sorèze, d’où la Révolution française le fit sortir. Il fut ensuite détenu comme suspect pendant la Terreur, enfermé avec sa mère et poursuivi comme royaliste sous le Directoire.

De 1810 à 1830, ayant perdu sa fortune pour venir en aide à sa belle famille, il accepta un emploi dans les finances, tout en se livrant à des travaux littéraires. Labouïsse a collaboré à divers journaux, fondé L’Anecdotigue, qui parut de 1821 à 1824, et publié plusieurs recueils de poésies, dans lesquels il se plaît surtout à célébrer sa femme créole, Éléonore, et les douceurs du mariage, ce qui l’avait fait surnommer le Poète de l’hymen. Il voudrait que le monde entier s’occupât des qualités, des talents, des vertus de son Éléonore, et de tout l’amour qu’il ressent pour elle.

« Si ce langage n’est pas neuf parmi les poètes amants, disait un critique, il l’est assez parmi les poètes époux pour que Labouïsse lui doive sa célébrité[1]. »

Il perdit en 1833 cette femme adorée, née Muzard de Saint Michel, en 1787 au Cap, dans l’Ile de Saint-Domingue[2].

En 1844, il rachète la grande imprimerie Payat à Toulouse, et devint éditeur-imprimeur. Bibliophile passionné, il affirmait aimer plus les livres que l’argent et mourut pauvre en possession d’une bibliothèque de 12 000 ouvrages.


Principales publications


Poésie
Varia

Notes et références


  1. Hoefer, Nouvelle biographie générale, t. XXVII, p. 397.
  2. Acte de décès No 111, 1833, Arch. Castelnaudary.

Voir aussi



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