La Chercheuse d'esprit, ballet de Maximilien Gardel (1778).
Il prend sa retraite en 1781 avec une pension de 1 000 livres et épouse, le , la célèbre danseuse Marie-Madeleine Guimard.
Charles Maurice, dans son Histoire anecdotique du théâtre, en parle en ces termes:
«Veuf depuis dix ans de la Guimard, Despréaux vient de mourir. Je préférais à ses écrits baroques son imitation des danseurs, parce qu’elle était plaisante. Du haut d’un tout petit théâtre dont le rideau était à moitié baissé, il introduisait sur la scène le doigt indicateur de chaque main affublé d’une tunique, avec maillot et chaussures formant de petites jambes. Puis, au son d’une musique de ballet, il exécutait si exactement des pas qu’on y reconnaissait le genre et les manières du danseur ou de la danseuse qu’il voulait rappeler[2]».
Œuvres
Despréaux est l’auteur de plusieurs parodies d’opéras, que Louis XV appréciait particulièrement:
1777: Berlingue, parodie d’Ernelinde de Sedaine et Philidor
1778: Momie, parodie d’Iphigénie en Aulide de Gluck
1778: Romans, parodie de Roland de Quinault et Lully
1780: Christophe et Pierre-Luc, parodie de Castor et Pollux de Gentil Bernard et Rameau
1786: Syncope, reine de Mic-Mac, parodie de Pénélope de Cimarosa
1801: Jenesaiki, ou les Exaltés de Charenton, parodie de Béniovski ou les Exilés du Kamchattka de Boieldieu
1801: La Tragédie au vaudeville, en attendant le vaudeville à la tragédie, parodie d’Othello de Jean-François Ducis
Il fit par ailleurs le prologue d’ouverture du théâtre de Trianon en mai 1780.
Mais il est surtout connu comme l’auteur de Mes passe-temps: chansons, suivies de l'Art de la danse, poème en quatre chants, calqué sur l'Art poétique de Boileau Despréaux[3], texte fondateur pour la chorégraphie considérée comme art à part entière, et non plus comme un simple divertissement.
Cette scène n'est pas sans rappeler la danse des petits pains de Charlie Chaplin dans La Ruée vers l'or...
Paris, Defrelle, Petit, 1806, 2 vol.; 2e éd. Paris, l'auteur, Petit, 1807; 3e éd. Paris, Crapelet, 1809.
Bibliographie
Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 1re année, 1820, Paris: Baudoin , 1821, p.82-83
Émile Campardon, L’Académie royale de musique au XVIIIesiècle, Paris, Berger-Levrault et Cie, 1884, vol. I, p.245-247.
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