Jean-René-Prosper-Félicité de Sapinaud de Boishuguet, né le 14 décembre 1767 à Mortagne-sur-Sèvre, mort le 26 juin 1844 à Angers, est un militaire, écrivain et poète français, émigré en 1791.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Sapinaud.

Jean de Sapinaud de Boishuguet

Titres de noblesse

Vicomte

Biographie

Naissance	14 décembre 1767 Angers
Décès	26 juin 1844 (à 76 ans) Angers
Nationalité	France
Activité	Poète
Famille	Famille Sapinaud
Mère	Jeanne Ambroise de Sapinaud de Boishuguet
Fratrie	Cousin de Charles Sapinaud de La Rairie et le neveu de Louis Sapinaud de La Verrie

Autres informations

Grade militaire	Lieutenant - Régiment des uhlans britanniques
Conflit	Guerres de la Révolution Chouannerie
Distinctions	Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis

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Biographie

Fils de Jean-Félix Prosper de Sapinaud de Boishuguet, émigré[1] et de Jeanne-Ambroise-Michel Talour de la Cartrie[2].

Marié le 28 mars 1791 à la Chapelle-d'Aligné avec Françoise-Michelle-Flore Richard de Beauchamp[3]^,[2].

Émigration

Il fut officier au Régiment d'Aquitaine[2]^,[4] Infanterie pendant 15 ans sous l'ancien régime ou il fut un proche du marquis Charles de Bonchamps[5]^,[6].

Puis, au moment de la Révolution française, il émigre en 1791, embarqué à Anvers aux Pays-Bas autrichiens puis débarqué à Berg-op-Zoom avec ses compatriotes de la Noüe, Dumesnil Dupineau, Bucher de Chauvigné, de Sainte-Marie et de la Frégeolière[7], il rejoint l'Armée des Princes ou il est nommé par le duc d'York, lieutenant dans les uhlans britanniques du comte Louis de Bouillé, après avoir tué un colonel républicain à la bataille de Nimègues[5]pendant la campagne de hollande[6].

Vers 1795, il séjourne en Angleterre dans le régiment de Lowenstein[6]^,[8]. (il participe notamment à l'expédition de Quiberon^{[réf. nécessaire]})

Chouannerie

En 1795, il rejoint les insurgés vendéens, il était le cousin et le neveu des généraux Sapinaud de la Rairie et Sapinaud de la Verrie[5].

Sous la Restauration, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il est mort en son domicile rue Milton, en 1844 à Angers.

Œuvres

Ses trois œuvres principales, plusieurs fois rééditées chacune, sont :

• Les Psaumes en vers françois[2]^,[9](traduction des psaumes en vers ; 1818 et 1823) : cette traduction en vers est considérée comme l'une des meilleures avec celle du cardinal de Boisgelin[10]
• L'Imitation de Jésus-Christ [11](traduite en vers ; édité en 1839 puis en 1844)
• Élégies vendéennes (dédiées à M^me la marquise de La Rochejaquelin) (1820)[12]

Il fut aussi l'auteur de :

• Mémoires sur la Vendée (1823)
• Nouvelles notices sur la Vendée, faites dans un voyage en 1820 (précédées de strophes intitulées : "L'Émigré rentrant dans la Vendée à la fin de la première guerre) (1822)
• Le Cimetière et le Printemps de Gray (traduction) (1822)
• Notices sur quelques généraux vendéens.
• Élégie sur la mort du duc de Berry (1820)
• Recueil de poésies sacrées (par Louis Racine)
• Nouvelles notices sur la Vendée (faisant suite aux Élégies vendéennes)

Décorations

• Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 17 janvier 1815[3].

Sources

• Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, Célestin Port, version 1878 et révisée 1996.

Références

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