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Kay Boyle, née le à Saint Paul, dans l'État du Minnesota, et morte le à Mill Valley, en Californie, est une romancière, nouvelliste, poète, essayiste et une activiste politique américaine[1].

Kay Boyle
Kay Boyle en août 1944.
Naissance
Saint Paul, Minnesota, États-Unis
Décès (à 90 ans)
Mill Valley, comté de Marin, Californie, États-Unis
Activité principale
Romancière, nouvelliste, poétesse, essayiste
Distinctions
O. Henry Award, Bourse Guggenheim, Robert Kirsch Award du Los Angeles Times Book Prize
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres
Roman, nouvelle, poésie, littérature d'enfance et de jeunesse, essai

Biographie


Née au Minnesota, elle grandit dans plusieurs villes américaines, mais principalement à Cincinnati (Ohio)[2], où s'installent successivement son père avocat et sa mère, Katherine Evans, une femme de lettres et activiste politique. Elle est très influencée par ses parents qui défendent leurs convictions antimilitaristes et socialiste, considérant que les armes nucléaires sont à prohiber et que d'être riche oblige un citoyen fortuné à aider ceux qui sont dans le besoin.

Kay Boyle étudie d'abord l'architecture dans un institut de Cincinnati, puis le violon au Conservatoire de musique de l'université de Cincinnati, avant de tout abandonner pour s'installer, en 1922, à New York[3], où elle travaille comme rédactrice de Broom, un petit magazine littéraire. La même année, elle épouse l'ingénieur français Richard Brault. Le couple s'installe en France, où elle vit principalement de 1923 à 1941, fréquentant le cercle des artistiques expatriés américains de la Génération perdue, de Gertrude Stein à Ernest Hemingway.

En 1926, on lui diagnostique la tuberculose, mais ce diagnostic erroné est heureusement démenti. À cette époque, son mariage bat de l'aile. Elle quitte bientôt son mari et vit un temps à Grasse, avec l'éditeur Ernest Walsh, mais quand ce dernier meurt, victime de la tuberculose, elle rentre à Paris et déploie une intense activité dans les milieux de l'avant-garde artistique. Elle commence aussi à publier régulièrement des nouvelles réunies dans son premier recueil intitulé simplement Short Stories (1929). Les publications de romans et nouvelles vont dès lors alterner et lui donner la réputation d'une femme engagée. Son premier roman, Plagued by the Nightingale paraît en 1931. Avant-hier (Year Before Last, 1932) et My Next Bride (1934) s'inspirent de sa propre expérience pour dénoncer les difficultés de la femme à obtenir le droit de vivre sa liberté sexuelle et son indépendance artistique.

Elle épouse Laurence Vail en 1932. Le couple, qui aura trois enfants, déménage à Vienne en 1933. En 1934, elle est lauréate du O. Henry Award pour sa nouvelle Maiden, Maiden, incluse ultérieurement dans le recueil The White Horses of Vienna (1935), prix qu'elle remporte de nouveau en 1941 pour la nouvelle Defeat. Elle obtient, aussi à deux reprises, en 1934 et en 1961, une bourse Guggenheim pour lui permettre de développer son œuvre poétique.

En 1936, son roman Death of a Man, plaidoyer contre la montée du nazisme, ne rencontre aucun succès.

Elle divorce de Laurence Vail en 1943, rentre aux États-Unis et, la même année, épouse le baron Joseph von Franckenstein. Ses romans des années 1940, Primer for Combat (1942), Avalanche (1944) et A Frenchman Must Die (1946), évoquent l'Occupation et les efforts de la Résistance.

Dans les années 1950, son mari et elle sont victimes du maccarthysme. L'avocat Roy Cohn démet Joseph von Franckenstein de ses fonctions au département d'État des États-Unis et Kay Boyle perd son poste de correspondant étranger pour The New Yorker et mise sur la liste noire des grands magazines américains. Les époux seront innocentés par le département d'État en 1957.

Politiquement très active dans les groupes antimilitaristes des années 1960, elle participe à des manifestations contre la guerre du Viêt Nam, est arrêtée à deux reprises et emprisonnée. En 1975, son roman The Underground Woman donne une image positive du mouvement de contestation des étudiants américains.

En 1986, pour l'ensemble de son œuvre, Kay Boyle reçoit le Robert Kirsch Award, prix honorifique associé au Los Angeles Times Book Prize.

Elle meurt en , à l'âge de 90 ans, dans une maison de retraite de Mill Valley (Californie)[4].


Œuvre



Romans



Recueil de nouvelles



Recueils de poèmes



Littérature d'enfance et de jeunesse



Essais



Adaptations



Au cinéma



À la télévision



Liens externes



Notes et références


  1. (en) « Kay Boyle | American author », Encyclopedia Britannica, (lire en ligne, consulté le )
  2. « Kay Boyle's Life », sur www.english.illinois.edu (consulté le )
  3. (en-GB) « Obituary: Kay Boyle », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) Eric Pace, « Kay Boyle, 90, Writer of Novels and Stories, Dies », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )

Sources



На других языках


[en] Kay Boyle

Kay Boyle (February 19, 1902 – December 27, 1992) was an American novelist, short story writer, educator, and political activist.[2] She was a Guggenheim Fellow and O. Henry Award winner.
- [fr] Kay Boyle



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