Après avoir été élève des lycées d'Issoudun et de Châteauroux, il fait son droit à Paris, est rédacteur au ministère des Colonies puis avocat à la Cour d'appel de Paris et se spécialise dans la propriété littéraire et artistique et la défense des artistes. Engagé volontaire en 1914, il reçoit la Légion d'honneur et le Croix de guerre. Deux procès renforcent après la guerre sa notoriété d'avocat: il défend en 1926 Jeannine Renouart contre le Théâtre de l'Avenue et Yvette Guilbert contre le Théâtre de l'Étoile. Il publie un recueil de pastiches de plaidoiries d'avocats célèbres. Élu conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine[1] en 1929, il devient vice-président du Conseil municipal de Paris.
Lionel Nastorg a été aussi tout au long de sa carrière poète et prosateur. Après avoir obtenu son premier prix littéraire à 27 ans, il publie des recueils de poésie, un roman et quatre pièces de théâtre. Il est président du Palais littéraire et vice-président de la Société des poètes français.Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique.
Lionel Nastorg a épousé la sœur de Gabriel Nigond et est le père de Michel Nastorg (1914-1984).
Œuvres
Au seuil des rêves (poésies), 238 p., P. Ollendorf, Paris, 1908
Sonnet dédicacé au maître Maurice Rollinat, poème, repris dans le Bulletin de l'Association des amis de Maurice Rollinat, no33, 1994
"Absence, poème", dans Shéhérazade, no15,
Le rouge aux lèvres, roman, 366 p., 1911
Leur manière, plaidoiries à la façon de..., avec Raymond Hesse, 215 p., Grasser, Paris, 1925
Discours pour le cinquantenaire de l'École de physique et chimie de Paris, Hôtel de ville de Paris,
Une histoire d'amour, 160 p., La revue des poètes, Paris 1934, Prix Capuran de l'Académie française
Théâtre
Rêve Louis Quinze, drame, L. Mellottée, Châteauroux, 1903
"Marat, comédie en un acte", Comœdia, , Deux masques,
Pierrot Ivre, comédie en un acte, en vers, avec Roger Régis-Lamotte, 1937
Le Tournant, créé au Cercle des Escholiers, Le Théâtre au Palais.
Poèmes de Lionel Nastorg mis en musique par des compositeurs
Rêves blancs, rêves bleus, par Edmond Missa, mélodie chant et piano, L. Grus, Paris, 1909
État d'âme, par Jean-Baptiste Sorbi, mélodie pour soprano, avec violon et piano, J. Hamelle, Paris, 1910
Toi qui m'a consolé, par André Messager, mélodie chant et piano, L. Grus, Paris, 1910
L'enfant aux étoiles, par André Messager, chant et piano, M. Eschig, Paris, 1911
Parmi les roses, par René Esclavy, L. Grus, Paris, 1911
Les yeux dont je rêve, par René Esclavy, E. Dupré, Paris, 1912
Messaline, ombres lyriques en 17 tableaux, par André Messager, 1rereprésentation le , aux Quat'z-arts, M. Eschig, Paris, 1914
J'ai dit mon mal à la fontaine, par Marguerite Labri, chant pour voix et piano.
Prix
Prix de poésie Sully-Prudhomme, 1908
Prix Capuran de l'Académie française, 1935.
Bibliographie
Pierre Brunaud, "Lionel Nastorg", Bulletin de la Société Les amis de Maurice Rollinat, no52, année 2013, p.93-95, avec un portrait photographique (ISSN1148-8344)
Christine Méry-Barnabé, Célèbres en Berry, p.266, Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2006 (ISBN2-84910-358-6)
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