Lisette Lombé est une slameuse et une artiste pluridisciplinaire belgo-congolaise née en 1978. Elle anime des ateliers d'écriture et de slam[1].
Pour les articles homonymes, voir Lombe.
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Lisette Lombé est romaniste, diplômée en médiation, elle a travaillé durant une dizaine d’années en tant qu’enseignante[1], avant de se consacrer à des projets artistiques.
Elle est autrice de quatre livres, La Magie du burn-out[2] (2017), Black Words[3] (2018), Tenir (2019) et Venus Poetica[4] (2020). Son texte intitulé Bleu Marine est publié dans l'ouvrage Slam. Poésies et voix de Liège de Simon Raket sur l'histoire du slam à Liège[5].
Elle est également membre fondatrice du collectif L-SLAM[1], un collectif de poétesses, multiculturel et intergénérationnel qui organise des ateliers et des podiums de slam, selon le principe du marrainage : des artistes confirmées accompagnent d’autres femmes dans l’écriture de textes et soutiennent ces dernières pour leur première montée sur scène[6]. En 2019, elle publie avec sa sœur, Julie Lombé, un recueil de textes issus des ateliers du collectif L-SLAM, intitulé On ne s’excuse de rien[7].
Elle conduit des ateliers de slam, essentiellement à destination des femmes, en Belgique mais aussi à l'étranger (Irak, Sénégal, Canada, Mauritanie) pour des écoles et des associations qui font du travail social[8]. Militante féministe et afroféministe, sa vocation reste l'émancipation des femmes : « Femmes racisées, invisibilisées dans l'espace public, patientes en santé mentale, femmes victimes de violences ou apprenantes en français »[8]. Ses ateliers ont pour objectif de faire entendre la voix des femmes, de les aider à mettre en mots leurs émotions et leurs combats[8].
Elle participe, le 2 décembre 2018 à Bruxelles, à une journée de réflexion sur l'afro-féminisme, l'homophobie, l'intersectionnalité, le privilège blanc, le racisme post-colonial et la convergence des luttes. Elle est invitée aux côtés de la réalisatrice du film Ouvrir la voix Amandine Gay, Kis Keya, la créatrice de la websérie afro-queer Extranostro, Joëlle Sambi, Rokhaya Diallo, deux artistes afro-queer belges, Maboula Soumahoro, civilisationniste et maître de conférence et enfin Mireille-Tsheusi Robert, activiste, auteure et tutrice de résidence[réf. nécessaire].
Elle a obtenu, en 2015, une seconde place au prix Paroles urbaines, en catégorie slam[9].
En 2017, la ville de Liège lui a décerné le titre de Citoyenne d'honneur pour l’ensemble de son travail[10]. Cette année-là, elle remporte la troisième place au Grand Poetry Slam National[11] français (2017)[9].
En 2019, elle listée parmi les 50 femmes de l'année par les Grenades, le média de la RTBF qui décortique l'actualité d'un point de vue féministe[12].
En 2021, elle remporte le prix Grenades, prix littéraire réservé aux écrivaines, pour son recueil poétique "Brûler, brûler, brûler" paru en 2020 dans la collection Iconopop aux éditions L'Iconoclaste[13].