Léon Laleau, né à Port-au-Prince le et mort à Pétionville le , est un poète, romancier, dramaturge, essayiste, journaliste et homme politique haïtien.
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Léon Laleau | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État de l'Education nationale et de l'Agriculture | |
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Président | Paul Magloire |
Prédécesseur | Pierre L. Liautaud (Education nationale) Daniel Heurtelou (Agriculture) |
Successeur | Franck Dévieux (Education nationale) Elie Villard (Agriculture) |
Secrétaire d'État des Relations extérieures et des Travaux publics | |
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Président | Sténio Vincent |
Prédécesseur | Georges Léger |
Successeur | Fernand Stephen Dennis |
Secrétaire d'État des Relations extérieures et des Cultes | |
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Président | Sténio Vincent |
Prédécesseur | Albert Blanchet |
Successeur | Lucien Hibbert |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince (Haïti) |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Pétionville (Haïti) |
Nationalité | Haïtien |
Conjoint | Marie Rose F. Julia Saurel |
Profession | Avocat, journaliste |
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Il fait ses études classiques au lycée Pétion et compte parmi ses professeurs l'écrivain Fernand Hibbert et Damoclès Vieux. Il reçoit sa licence de l'École de droit en 1912. Mais au lieu de travailler comme avocat, il se lance dans une carrière d'écrivain et de diplomate.
En 1937, il est ambassadeur d'Haïti en France.
Diplomate, il a represente son pays dans divers pays d'Europe et d'Amerique. C'est lui qui a signe, en 1934, l'accord mettant fin a l'occupation d'Haiti par les Etats-Unis. Il a subi, a ses debuts, l'influence d'Henri de Regnier, puis a ete touche par celle de Max Jacob. Il a publie : A voix basse (1920), la Fleche au coeur (1926), le Rayon des jupes (1929), Abreviations (1929). Musique negre (1931), a propos de laquelle il fut qualifie de "Max Jacob noir" par Pierre Gueguen, Ondes courtes (1933), Orchestre (1937). Leopold Sedar Senghor dit retrouver dans sa poesie "le badinage creole qui fut durant si longtemps le signe distinctif de la poesie des iles".