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Fernando Macarro Castillo, connu sous le nom de Marcos Ana, prénoms de son père et de sa mère, est un poète espagnol né dans le village de Alconada en Espagne, le et mort le [1] à Madrid. Il fut, selon le quotidien El Pais, « Le prisonnier politique ayant passé le plus de temps dans les geôles franquistes »[2].

Cet article est une ébauche concernant un écrivain espagnol.

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Marcos Ana
Marcos Ana en 2009.
Biographie
Naissance

Alconada
Décès
(à 96 ans)
Madrid
Nom de naissance
Fernando Macarro Castillo
Pseudonyme
Marcos Ana
Nationalité
Espagnole
Activités
Poète, homme politique, écrivain, journaliste
Autres informations
Genre artistique
Poésie
Lieux de détention
Camp de concentration des Los Almendros (), camp de concentration d'Albatera (depuis ), Ocaña Prison (d) (depuis ), Burgos Penitenciary Center (d) (-), maison royale de la Poste, Prison de Porlier (d)
Distinction
Prix René-Cassin ()

Biographie


Né dans une famille de paysans sans terres, il grandit dans la ville de Alcalá de Henares et commence à militer dans une organisation catholique avant de rejoindre les jeunesses communistes. Il combat pendant la guerre sur le front de Madrid les troupes franquistes mais est démobilisé en raison de son trop jeune age. Son père est tué dans un bombardement de l'aviation allemande sur son immeuble, en 1937[3].

Arrêté à la fin de la guerre et condamné à mort pour sa participation présumée à l’assassinat de trois personnes, Marcial Plaza, un prêtre de 41 ans, Amadeo Martín, un facteur de 24 ans, et Agustín Rosado, un agriculteur de 45 ans, sa peine est commuée à 60 ans de prison, les faits ayant été commis alors qu’il était mineur, tandis que les autres condamnés sont exécutés. Il a toujours nié sa participation aux assassinats dont il fut accusé. En prison, il participe à une « université clandestine » animée par des prisonniers communistes, où les détenus apprennent à lire et écrire, reçoivent des cours d'éducation politique et peuvent se procurer des livres. Il commence à écrire des poèmes, qu'il signe « Marcos Ana », prénoms de ses parents, après avoir appris la mort de sa mère[3].

En 1961, il bénéficie d’un indult de Franco et s’exile à Paris, où il préside le Centre d'information et de solidarité, avec Picasso , avant de revenir en Espagne après la mort de ce dernier[2]. Il continue les luttes politiques, notamment en soutenant le juge Baltasar Garzon, accusé d'avoir enfreint la loi d’amnistie des crimes franquistes et contre le traité de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis.

En 2010, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[4].


Œuvres



Notes et références


  1. (es) « Se apaga a los 96 años la voz libre y resistente del poeta Marcos Ana », sur El País, (consulté le )
  2. (es) « Mort du poète engagé Marcos Ana », sur Le Figaro, (consulté le )
  3. Sandrine Morel (Madrid correspondance), « Marcos Ana, poète et opposant à Franco, est mort », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  4. (es) « Relación de premiados del año 2010 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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[en] Marcos Ana

Fernando Macarro Castillo (20 January 1920 in Alconada – 24 November 2016 in Madrid), better known by his pseudonym Marcos Ana, was a Spanish poet and is considered by numerous sources Spain's longest serving political prisoner. Under the Francoist Spain, he was convicted of first degree murder of three people (a priest, a postman and a farmer) at the age of 19 in 1939, crimes he always denied having committed.

[es] Marcos Ana

Fernando Macarro Castillo (Alconada, 20 de enero de 1920 - Madrid, 24 de noviembre de 2016),[1] más conocido por el seudónimo Marcos Ana, fue un poeta español encarcelado con diecinueve años de edad en 1939 y liberado por el régimen franquista en 1961 como consecuencia del Decreto Ley de indulto de 1969 gracias a la actividad de la recién fundada Amnistía Internacional.[2] Fue condenado a pena de muerte acusado de la comisión de tres asesinatos en primer grado,[3] si bien el régimen franquista conmutó ésta sentencia por una condena de treinta años de prisión por haber cometido los delitos siendo menor de edad conforme a la legislación de la época, de los cuales únicamente cumplió 23.[4]
- [fr] Marcos Ana



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