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Margaret Eleanor « Peggy » Atwood, née le (83 ans) à Ottawa, est une romancière, poète et critique littéraire canadienne. Elle est l'une des écrivaines canadiennes les plus connues, en particulier pour son roman La Servante écarlate (The Handmaid's Tale).

Margaret Atwood
Margaret Atwood à la Foire du livre de Francfort 2019.
Biographie
Naissance
(83 ans)
Ottawa (Ontario, Canada)
Nationalité
Canadienne
Domiciles
Toronto (depuis ), comté d'Essex, Ottawa
Formation
Radcliffe College (maîtrise universitaire ès lettres) (-)
Université Harvard (-)
Université Harvard (-)
Leaside High School (en)
Université Victoria à l'Université de Toronto
Activités
Écrivaine, critique littéraire, essayiste, écrivaine de science-fiction, pédagogue, poétesse, romancière, inventrice
Période d'activité
Depuis
Conjoint
Graeme Gibson (en)
Autres informations
A travaillé pour
Université York (-)
Université de l'Alberta (-)
Sir George Williams University (en) (-)
Université de la Colombie-Britannique (-)
Université de New York
Université Concordia
Membre de
Société royale du Canada ()
Académie américaine des arts et des sciences ()
Royal Society of Literature ()
Genres artistiques
Fiction historique, fiction spéculative, science-fiction, fiction utopique ou dystopique, essai, poésie, Science-fiction féministe
Influencée par
George Eliot, George Orwell, Alice Munro, Northrop Frye, Doris Lessing, Jane Austen, Jonathan Swift, Virginia Woolf, Margaret Laurence, Jack London, Charles Dickens, William Shakespeare, Léon Tolstoï, Fiodor Dostoïevski, Aldous Huxley
Site web
Distinctions
Prix du Gouverneur général : poésie ou théâtre de langue anglaise ()
Prix du Gouverneur général : romans et nouvelles de langue anglaise ()
Prix Princesse des Asturies de littérature ()

Liste détaillée
Prix du Gouverneur général : poésie ou théâtre de langue anglaise ()
Prix littéraire Toronto ()
Prix Molson ()
Bourse Guggenheim ()
Compagnon de l'Ordre du Canada ()
Prix du Gouverneur général : romans et nouvelles de langue anglaise ()
Los Angeles Times Book Prize ( et )
Prix Arthur C. Clarke ()
Humaniste de l'année ()
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences ()
Médaille du centenaire de l’université Harvard ()
Ordre de l'Ontario ()
Prix Trillium (en) (, et )
Prix Giller ( et )
Prix Mondello ()
Prix Helmerich (en) ()
Prix Booker ( et )
Hammett Prize ()
Allée des célébrités canadiennes ()
Docteure honoris causa de l'université Harvard‎ ()
Prix Princesse des Asturies de littérature ()
Prix Nelly-Sachs ()
Prix Dan-David ()
Lauriers d'or ()
Prix Tähtivaeltaja ()
PEN Pinter Prize (en) ()
Prix Raymond-Chandler ()
Aurora Award for Best Graphic Novel ()
Prix de la paix des libraires allemands ()
Prix littéraire de l'université de Saint-Louis ()
Prix Franz-Kafka ()
Médaille Lorne-Pierce ()
Carl Sandburg Literary Award ()
Compagnon d'honneur ()
Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
Docteure honoris causa de l'Université de Montréal
Compagnon de la Royal Society of Literature
Membre de la Société royale du Canada
Prix Arthur-Ellis
Docteure honoris causa de l'université Concordia
Docteure honoris causa de l'Université d'Ottawa
Archives conservées par
Bibliothèque de livres rares de Thomas Fisher[1]
Enregistrement vocal
Œuvres principales
La Servante écarlate, Œil-de-chat (d), Captive (d), Le tueur aveugle (d), Le Dernier Homme
Signature

Biographie



Enfance et éducation


Née le 18 novembre 1939 à Ottawa, Ontario[2], Margaret Atwood est la fille de Carl Edmund Atwood, un zoologue, et de Margaret Dorothy Killiam, une nutritionniste. Par le métier de son père, Margaret Atwood passe la majeure partie de son enfance entre les forêts du Nord du Québec, Sault-Sainte-Marie, Ottawa et Toronto[3],[4].

Elle commence à écrire à l’âge de seize ans et décide alors qu’elle sera écrivaine[5]. En 1957, elle entreprend des études au collège Victoria à l'Université de Toronto. Elle suit notamment les cours de Jay Macpherson et de Northrop Frye. Elle obtient un baccalauréat en arts en littérature anglaise (avec des mineures en philosophie et en français) en 1961[6].

Elle poursuit ses études à l'Université Harvard et au Radcliffe College, à l'aide d’une bourse Woodrow Wilson, jusqu'à l'obtention d'une maîtrise en littérature anglaise en 1962 avant de prolonger ses études à l'Université Harvard pendant quatre ans[7],[8].


Vie privée


En 1968, Atwood épouse Jim Polk, mais divorce quelques années plus tard, en 1973[9]. Elle se marie ensuite avec le romancier Graeme Gibson. Elle donne naissance à sa fille Eleanor Jess Atwood Gibson en 1976[10].

Gibson décède le 18 septembre 2019. Atwood écrit un essai sur le deuil paru dans The Guardian en 2020 à la mémoire de son mari[11].


Carrière


Elle autopublie son premier recueil de poésie, Double Persephone, chez Hawkshead Press en 1961, pour lequel elle reçoit la médaille E. J. Pratt[12]. Son second recueil de poésie, The Circle Game, paru en 1964 chez Contact Press, lui vaut un Prix littéraire du Gouverneur Général en 1966[13]. Dans les décennies qui suivent, elle fait paraître près d'une vingtaine de recueils de poésie.

Atwood fait paraître son premier roman, The Edible Woman (La Femme comestible) chez McCelland and Stewart en 1969. Dans les années 1970, les romans qu'elle publie explorent l'identité et les construits de genre en lien avec la politique et l'identité nationale: Surfacing (Faire surface) en 1972; Lady Oracle en 1976 et Life Before Man (La Vie avant l'homme) en 1979[14]. Ce dernier est finaliste pour les Prix littéraires du Gouverneur général[13].

C'est en 1985 qu'elle publie son œuvre la plus connue, The Handmaid's Tale (La Servante écarlate). Résolument féministe et politique, son œuvre est notamment définie par le fait que les femmes en occupent l’avant-scène[5]. Elle a reçu plusieurs prix pour La Servante écarlate, dont le prix Arthur-C.-Clarke et un Prix littéraire du gouverneur général[15]. La Servante écarlate est adapté au cinéma par Volker Schlöndorff en 1990 et en série télévisée en 2017 sous le titre The Handmaid's Tale : La Servante écarlate.

Atwood a enseigné dans plusieurs universités, dont l'Université de la Colombie-Britannique (1965), l'Université Concordia à Montréal (1967-1968), Université de l'Alberta (1969-1979), l'Université York à Toronto (1971-1972) et l'Université de New York[8].

En 2015, elle remet le manuscrit de son livre Scribbler Moon au projet de « bibliothèque du futur » de l'artiste écossaise Katie Paterson, qui sera publié en 2114. Elle est la première des cent auteurs à participer à ce projet[16].

Dans une entrevue au quotidien Le Devoir accordée en 2007, elle se dit généralement optimiste et affirme qu’elle n’écrirait pas si elle croyait que le monde était sans espoir. Elle ajoute que ses romans dystopiques sont le reflet de ses lectures de jeunesse alors qu’elle a grandi au faîte de la popularité d’auteurs de science-fiction tels que H. G. Wells, George Orwell et Aldous Huxley[17].

Atwood a reçu de nombreux honneurs dont une vingtaine de doctorats honorifiques, en plus d'être reçue comme Compagnon de l'Ordre du Canada le 22 juin 1981 et membre de l'Ordre de l'Ontario en 1990. Elle est reçue comme membre de la Société royale du Canada en 1987[18]. En 1981, elle a reçu une des bourses Guggenheim[19]. Elle a remporté le Booker Prize en 2000 pour son roman Le Tueur aveugle (The Blind Assassin)[20]. En 2017, elle a fait partie des favoris pour le prix Nobel de littérature[21]. C'est l'auteur britannique d'origine japonaise Kazuo Ishiguro, qui l'a remporté ; surpris de cette décision, Ishiguro s'est excusé auprès d'Atwood d'avoir obtenu le prix à sa place[22],.


Engagements



Prises de position


Lors de l'élection fédérale canadienne de 2008, Atwood accorde son appui au Bloc québécois, parti prônant la souveraineté du Québec[23].

Le 27 février 2022, quatrième jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Atwood fait partie des plus de 1000 auteurs qui ont signé la lettre ouverte l'association d'écrivains PEN International, qui exprime sa solidarité envers l'Ukraine et demande la fin de l'invasion russe[24].


Controverses


En , une polémique éclate à Toronto : son livre La Servante écarlate est accusé par un parent d'élève d'être violent, dépravé et tout à la fois anti-chrétien et anti-islamiste[25]. L'affaire n'aura pas de suite.

En , elle publie une lettre ouverte dans le journal The Globe and Mail intitulée « Am I a bad feminist? » (« Suis-je une mauvaise féministe ? ») où elle fait une critique du mouvement #Metoo en même temps qu'elle diagnostique le système judiciaire inefficace et dépassé[26]. Elle met en garde les féministes d'aujourd'hui face à un possible dérapage menant à l'instauration d'une « justice populaire » qui peut se transformer en « lynchage solidifié culturellement dans lequel le type de justice accessible est jeté par la fenêtre et des pouvoirs extrajudiciaires sont mis en place et maintenus. » Elle prend position en affirmant que « ma position fondamentale est que les femmes sont des êtres humains, avec (...) des comportements saints et démoniaques (...) y compris le crime. » Dans une entrevue en 2022 avec Nathalie Collard, elle précise : « Je préfère de loin vivre dans un contexte où c’est la règle de droit qui prime, mais encore faut-il que les lois soient justes. L’organisation avec laquelle je travaille étroitement, Equality Now, œuvre justement pour changer les lois discriminatoires à l’endroit des femmes et des filles. C’est dans ce contexte que je réfléchis à ces questions[27]. »

À la suite des critiques de la part de certains observateurs qui considèrent son écrit comme une trahison des valeurs féministes, elle répond sur Twitter, et partage deux autres textes, dont celui d'Andrew Sullivan « It’s Time to Resist the Excesses of #Metoo » [28], où l'auteur compare leur façon d'agir aux méthodes du maccarthysme. Une autre collaboratrice du Globe and Mail, Margaret Wente publie, quelques jours plus tard, une analyse du texte de Atwood, portant également sur la place de l’écrivaine dans l'histoire du féminisme[29]. Wente ne se dit pas étonnée de sa position car selon elle, Atwood « aime brasser la cage », et classe ainsi Atwood comme une modérée face au nouveau mouvement #metoo[29]. Wente affirme tout de même être « la dernière alliée de Atwood » parce qu'elle aussi croit que la procédure est régulière, aussi frustrante et imparfaite soit-elle, « et ne pense pas que des listes publiques d'accusations anonymes contre des journalistes médiatiques [...] devraient être autorisées à détruire des carrières »[29].


Œuvres



Romans



Nouvelles



Poésie



Livres d'artiste



Essais



Albums jeunesse



Réception critique



La Servante écarlate


Pour ce livre écrit entre 1985 et 1987, elle reçoit trois prix : le Prix du gouverneur général dans le domaine des romans et nouvelles en langue anglaise, celui du Los Angeles Times Book Prize dans la catégorie fiction et le prix Arthur-C-Clarke. La Servante écarlate est paru en 1987 et s'est vendu à plusieurs millions d'exemplaires à travers le monde. Il est devenu un classique de la littérature anglophone, apportant la célébrité à Margaret Atwood; il est encore récompensé aujourd'hui. Ce roman se déroule en Amérique du Nord où le pays est dominé par une théocratie, fondée sur des castes sociales dans lesquelles les femmes sont soumises aux hommes. Dans cette œuvre, Margaret Atwood remet en cause la domination masculine, plus précisément le régime patriarcal totalitaire. Elle met en avant les nombreuses épreuves traversées par les femmes, leur volonté de ne pas renoncer à lutter et leur mécontentement contre le sexisme. À travers la lecture de ce livre, on constate que ce problème patriarcal déjà présent dans les années 1980 est toujours présent à l'heure actuelle[30]. Elle publie ce livre durant la guerre froide, engendrant une prise de conscience de la société et une peur du retour au conservatisme[31]. En 1990, l'oeuvre connaît une adaptation cinématographique, La Servante écarlate, réalisée par Volker Schlondorff[32]. Puis, en 2017, l'oeuvre est adaptée en télé-série sur Hulu par Bruce Miller sous le titre The Handmaid's Tale: La Servante écarlate[33].


Meurtre dans la nuit


Ce recueil de nouvelles et de poèmes expérimentaux en prose écrit en 1987 et d'abord publié en anglais sous le titre de Murder In The Dark en 1983 « suscite l’acclamation de la critique par sa façon d’employer la langue et sa manière de briser les frontières traditionnelles entre fiction et poésie »[6]. Ce recueil est composé de 27 poèmes, divisés en 4 parties dans lesquelles sont mis en avant des thèmes variés. Il va exploiter différents genres comme l'autobiographie, la satire, le récit de voyage. Au sein de ce recueil vont apparaître des thèmes comme la marginalisation des femmes et groupes minoritaires entraînant des peurs sociales et l'apparition de mouvements. De ce fait, la cohérence du poème se fait grâce au point commun de ses principaux thèmes. Le titre est extrait d'un jeu pour enfant qui met en avant différents rôles, notamment celui du meurtrier et celui du détective. Dans ce cadre, Margaret Atwood joue le rôle du meurtrier, de la critique et du détective. Le lecteur quant à lui tient le rôle de la victime grâce au ressenti de la lecture. À travers la lecture de l'ouvrage, nous comprenons qu'il regroupe tous les thèmes importants de ses écrits et donc les causes qui lui sont chères comme le féminisme.


Prix et honneurs



Doctorats honoris causa



Notes et références


  1. « https://discoverarchives.library.utoronto.ca/index.php/margaret-atwood-papers »
  2. (fr) « Biographie », sur www.evene.fr (consulté le ).
  3. (en-CA) « Carl E. Atwood Graduate Award », sur Ecology & Evolutionary Biology (consulté le )
  4. Cadre forestier qui sert de toile de fond au roman Faire surface (Surfacing), publié en 1972.
  5. Montpetit, Caroline, « Margaret Atwood, prêtresse, sorcière et écrivaine, », Le Devoir, , p. A1.
  6. « Margaret Atwood | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  7. (en) « Margaret Atwood | Biography, Books, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  8. La Presse candienne, « ONF: un film inspiré d'un livre de Margaret Atwood », L'Acadie Nouvelle, , p. sa2.
  9. (en) Rebecca Mead, « Margaret Atwood, the Prophet of Dystopia », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) « Interview With Margaret Atwood | Maclean's | SEPTEMBER 6, 1976 », sur Maclean's | The Complete Archive (consulté le )
  11. (en-GB) Margaret Atwood et Margaret Atwood, « Caught in time’s current: Margaret Atwood on grief, poetry and the past four years », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  12. « Margaret Atwood », sur Le Printemps des Poètes (consulté le )
  13. « Gagnants et finalistes précédents des LivresGG », sur Prix littéraires du Gouverneur général (consulté le ).
  14. (en) Coral Ann Howells, Margaret Atwood, New York, Palgrave Macmillan, (ISBN 1403922004)
  15. Le Devoir, « En bref - Margaret Atwood reçoit le prix Prince des Asturies », sur Le Devoir (consulté le )
  16. Clémence Chouvelon, « le premier manuscrit d'une bibliothèque du futur sera publié en 2114 », sur ActuaLitté.com, (consulté le ).
  17. « Entretien avec Margaret Atwood - « Ce mot “féministe”, ça veut dire quoi exactement ? » », sur Le Devoir (consulté le )
  18. (en) « Margaret Atwood », sur Société royale du Canada] (consulté le ).
  19. (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Margaret Atwood » (consulté le )
  20. « Double dames, double jeu », La croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  21. « Nobel: Ngugi wa Thiong’o, Margaret Atwood et Haruki Murakami en tête des pronostics », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en-GB) « Kazuo Ishiguro Apologises To Margaret Atwood For Winning The Nobel Prize For Literature », ELLE, (lire en ligne, consulté le ).
  23. Société Radio-Canada. « Duceppe et la souveraineté à Toronto », , Toronto.
  24. France Télévisions Rédaction Culture, « Plus d'un millier d'écrivains, dont Salman Rushdie et la Nobel Svetlana Alexievitch, condamnent l'invasion russe de l'Ukraine » , sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  25. Rapporté par le journal Toronto Star du .
  26. (en) Margaret Atwood, « Am I a bad feminist? », Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le ).
  27. Nathalie Collard, « Un café avec… Margaret Atwood | « Quand il le faut, je suis une sorcière maléfique » », sur La Presse, (consulté le )
  28. (en) Andrew Sullivan, « Andrew Sullivan: It’s Time to Resist the Excesses of #MeToo », Daily Intelligencer, (lire en ligne, consulté le ).
  29. Margaret Wente, « Margaret Atwood is a blood-drinking monster », Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le ).
  30. Nora Bouazzouni, « Pourquoi «La Servante écarlate» nous fait-elle si peur? », sur Slate.fr, (consulté le )
  31. « Margaret Atwood : des forêts canadiennes à la renommée internationale », sur France Culture, (consulté le )
  32. « L'amour vaincra " La Servante écarlate " de Volker Schlondorff est une fable moraliste », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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  87. (en) « Honorary graduates », sur Université d'Édimbourg (consulté le ).

Voir aussi



Articles connexes



Liens externes


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На других языках


[de] Margaret Atwood

Margaret Eleanor Atwood CH CC OOnt FRSC FRSL (* 18. November 1939 in Ottawa, Kanada) ist eine kanadische Schriftstellerin und Dichterin. Sie schreibt Romane, Essays, Kurzgeschichten und Lyrik.

[en] Margaret Atwood

Margaret Eleanor Atwood CC OOnt CH FRSC FRSL (born November 18, 1939) is a Canadian poet, novelist, literary critic, essayist, teacher, environmental activist, and inventor. Since 1961, she has published 18 books of poetry, 18 novels, 11 books of non-fiction, nine collections of short fiction, eight children's books, and two graphic novels, and a number of small press editions of both poetry and fiction. Atwood has won numerous awards and honors for her writing, including two Booker Prizes, the Arthur C. Clarke Award, the Governor General's Award, the Franz Kafka Prize, Princess of Asturias Awards, and the National Book Critics and PEN Center USA Lifetime Achievement Awards.[2] A number of her works have been adapted for film and television.
- [fr] Margaret Atwood

[ru] Этвуд, Маргарет

Ма́ргарет Элеано́р Э́твуд[6] (англ. Margaret Eleanor Atwood; род. 18 ноября 1939) — канадская англоязычная писательница, поэтесса, литературный критик, активистка охраны природы и феминистка. Лауреат премии Артура Кларка 1987 года за роман «Рассказ служанки»[7], премии принцессы Астурийской[8], премии генерал-губернатора Канады (два раза)[9], Букеровских премий 2000 и 2019 года (за романы «Слепой убийца» и «Заветы»)[10][11], премии Франца Кафки[12], четырежды финалистка Букеровской премии[13]. Относится к наиболее известным современным англоязычным писателям. Компаньон ордена Канады.



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