Maria Luisa Spaziani, née le à Turin et morte le [1]
à Rome, est une poétesse, traductrice et écrivaine italienne. Elle a également écrit trois pièces de théâtre.
Cet article est une ébauche concernant une femme de lettres italienne.
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Maria Luisa Spaziani naît à Turin en 1922 dans une famille de la classe moyenne, où son père est propriétaire d'une entreprise qui fabrique des machines pour l'industrie chimique et pour la confiserie.
Encore étudiante, à juste dix-neuf ans, elle est directrice d'un petit magazine, Il Girasole, puis Il dado, dont le rédacteur en chef était Guido Seborga, qui lui fait connaître les plus grands poètes comme Umberto Saba, Sandro Penna, Leonardo Sinisgalli, Vasco Pratolini et Virginia Woolf.
Elle fréquente la faculté des langues de l'université de Turin, où elle obtient son diplôme avec une thèse sur Marcel Proust. La France et sa culture sont devenues une sorte de guide important pour Maria Luisa Spaziani qui, à partir de 1953, visite Paris à plusieurs reprises grâce à l'obtention d'une bourse d'études.
En janvier 1949, elle fait la connaissance d'Eugenio Montale lors d'une conférence donnée par le poète au théâtre Carignano à Turin, et ainsi commence une tendre amitié intellectuelle entre les deux écrivains qui se traduit par plusieurs visites à Milan.
Après dix années de fiançailles, elle se marie en 1958 avec Elémire Zolla, un érudit de la tradition mystique et ésotérique, mais le mariage se termine bientôt, avec un divorce conclu en 1960. C'est à cette époque que Maria Luisa Spaziani est appelée à l'université de Messine pour enseigner la littérature allemande, puis, son grand rêve, la littérature française.
Après son départ de son poste à l'université, elle vit à Rome jusqu'à sa mort survenue le [1].
Œuvre
Poésie
Primavera a Parigi, Milan: All'insegna del pesce d'oro, 1954
Le acque del sabato, Milan: Mondadori, 1954
Luna lombarda, Venezia: N. Pozza, 1959
Il gong, Milan: Mondadori, 1962
Utilità della memoria, Milan: Mondadori, 1966
L'occhio del ciclone, Milan, Mondadori, 1970
Ultrasuoni, Samedan, Munt press, 1976
Transito con catene, Milan, Mondadori, 1977
Poesie, Milan, Mondadori, 1979 - introduction de Luigi Baldacci
Geometria del disordine, Milan, Mondadori, 1981 - Prix Viareggio
La stella del libero arbitrio, Milan, Mondadori, 1986
Giovanna D'Arco, romanzo popolare in sei canti in ottave e un epilogo, Milan, Mondadori, 1990
Torri di vedetta, Milan, Crocetti, 1992
I fasti dell'ortica, Milan, Mondadori, 1996
La radice del mare, Napoli, Tullio Pironti editore, 1999
La traversata dell'oasi, poesie d'amore 1998-2001, Milan, Mondadori, 2002
La luna è già alta, Milan, Mondadori, 2006
L'incrocio delle mediane, Genova, San Marco dei Giustiniani, 2008
Clairières dans le ciel de Francis Jammes, rueBallu edezioni
Décorations
Elle fut proposée au Prix Nobel de littérature en 1990, 1992 et 1997.
Ordre du Mérite de la République italienne de première classe / Dame grand-croix: Dama di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana, proposée par le président de la République, [2]
Honneurs
Le , elle a été faite citoyenne d'honneur de Mongardino, ville dont sa mère, Adalgisa Risso, est originaire et qu'elle évoque dans plusieurs écrits[3].
(it) Cristina Gualandi, Il corpo del canto: appunti sulla poetica della veggenza nell'opera di Maria Luisa Spaziani, Milano, Guerini, 1994 (ISBN8878024953 et 9788878024953)
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