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Marie-Paule Salonne, née en 1902, morte en 1947, est une écrivaine bretonne, surtout connue pour ses poèmes et ses essais. Elle reçoit le prix Montyon en 1946.

Marie-Paule Salonne
Marie-Paule Salonne avec son enfant.
Biographie
Naissance

Morlaix
Décès
(à 45 ans)
Nationalité
Française
Activités
Poétesse, essayiste, écrivaine
Mère
Marie Le Gac-Salonne
Autres informations
Distinctions
Prix Sobrier-Arnould ()
Prix Montyon ()
Œuvres principales
À l'école des papillons (1920)
Ma Maison dans la brume (1921)
Fends la bise (1946)

Biographie


Marie-Paule Salonne est née le à Morlaix, mais ses origines sont plutôt du Morbihan, et elle descend d'un barde aveugle, Yann ar Gwenn. Son père devient notaire à Plancoët, dans les Côtes-du-Nord, et elle y reste la plupart de sa vie[1]. Sa mère est Marie Le Gac-Salonne[2], pionnière du féminisme en Bretagne.


Poèmes rationalistes puis mystiques


Elle écrit des poèmes qui la font connaître très jeune, elle est même « considérée, non sans raison, comme l'enfant prodige de Plancoët »[3]. Ses premiers poèmes sont d'abord marqués par son rationalisme[1]. Elle épouse en 1925 André Duvignac[4], mais cette union n'a guère de réussite selon Avril. Sa poésie reflète ensuite plutôt sa qualité de mère, et évolue vers le mysticisme[1].

Marie-Paule Salonne publie huit recueils de poésie, qui lui assurent une large notoriété, reflétant son « âme ardente »[3]. Parmi ses recueils des poésies, les plus notables sont À l'école des papillons, publié en 1920 ; Ma Maison dans la brume, de 1921 ; Le Fruit de nos entrailles, de 1929 ; L'Ossuaire charnel, de 1935 ; et Une Nuit dans ma maison, de 1938[1]. A. P. Ségalen relève particulièrement Le Fruit de nos entrailles et L'Ossuaire charnel parmi les œuvres poétiques de cette « attachante et mélancolique figure de femme-poète »[5].


Romans, essais, prix Montyon


Selon Jean-Loup Avril, les autres livres de Marie-Paule Salonne n'ont pas la même qualité que sa poésie. C'est notamment le cas du roman L'Âge de perle, en 1932, et de l'essai Chateaubriand et les dames de Plancoët, en 1933[1].

Elle publie ensuite en 1945 Fends la bise : scènes du maquis breton, qui évoque la Résistance dans sa région[1]. Pour cette œuvre, elle reçoit en 1946 le prix Montyon décerné par l'Académie française[6]. Cette œuvre est encore rééditée en 1997[7].

L'année suivante, elle témoigne du « génie traditionnel de son pays » dans l'ouvrage Légendes de Bretagne (1946). Elle y narre des aventures pleines de merveilleux, provenant du fonds culturel celto-armoricain[3]. Par ailleurs, comme Georges Lenôtre, elle évoque dans ses œuvres les souvenirs de la chouannerie[8].

Marie-Paule Salonne meurt à Plancoët en [1].


Hommages



Distinctions



Autres hommages


Quatre villes bretonnes la commémorent par des noms de rues :


Principales œuvres



Notes et références


  1. « Salonne, Marie-Paule », dans Avril, 500 bretons à connaître, 1989, p. 209.
  2. « Marie-Paule Salonne. Femme de lettres », Le Télégramme, (consulté le ).
  3. « Marie-Paule Salonne, 1902-1945 », dans Le Cunff, Océan d'Armorique, 1972, p. 68.
  4. « Marie-Paule Salonne, biographie et informations », sur Babelio (consulté le ).
  5. « Marie-Paule Salonne », dans A.P. Ségalen, Géographie littéraire de Bretagne, Institut culturel de Bretagne, , p. 134.
  6. « Marie-Paule Salonne », Académie française (consulté le ).
  7. Rennes, la Découvrance, 1997.
  8. René Bréhat, Lamennais, Paris, Nouvelles Editions Latines, , p. 63.

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes






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