Marie de Sormiou, née à Paris et décédée le à Marseille, est une femme de lettres française.
Nom de naissance | Marie Thérèse Charlotte Buret |
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Naissance |
Paris |
Décès |
Marseille |
Activité principale |
Poète |
Langue d’écriture | Français |
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Marie-Thérèse-Charlotte Buret, née à Paris, devint l'épouse d'Alfred de Ferry, un provençal, romancier et auteur dramatique[1]. Elle préféra le soleil, dans le beau cadre des Calanques à Sormiou[2]. Son mari y fait construire le « château »[3]. Son souvenir reste attaché à l'endroit[4]. Elle a fait restaurer leur résidence marseillaise, la bastide de la Magalone [5]. Ils y reçoivent Frédéric Mistral, Mounet-Sully, Anna de Noailles ; et y mènent une vie mondaine et culturelle[6]
La félibresse Marie de Sormiou écrit Les Stances à Mireille, dites par Mounet-Sully, le à Arles (fête du cinquantenaire de Mireille et jubilé de Frédéric Mistral)[7]. Si son recueil L'offrande aux dieux est d'inspiration païenne[8], lors d'un voyage en Italie, Saint François d'Assise est pour elle une révélation. Elle publie La joie aux pieds nus, célèbre la pauvreté brune infante aux yeux couleur de route[9]. Devenue veuve en 1927, elle convole en secondes noces avec Gustave de Bonnegrâce de Canolles[10]. Elle meurt à Marseille, le .
Une avenue et une impasse marseillaises portent son nom ; Élisabeth Barbier dans Les gens de Mogador (Ludivine, tome 2 ; fêtes pour le cinquantenaire de Mireille) cite la cantatrice Emma Calvé, Anna de Noailles, Marie de Sourmiou…