Mathilde Jacob, née en 1848, morte à Bréhal le , est une écrivaine française.
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Mathilde Ygouf, issue d'une famille de la bourgeoisie rurale de Basse-Normandie, commence très jeune à écrire des poésies. Après son mariage avec un notaire de Dinan, Paul Jacob, elle prend son nom. Après la mort de son mari en 1905, elle se retire dans sa maison de Bréhal où elle continue à écrire jusqu'en 1924[1].
À la suite de son mariage, elle poursuit son activité littéraire, multipliant les poèmes. Elle en présente certains à des concours littéraires et reçoit des prix. Elle tient un salon littéraire à Dinan. Son ouvrage intitulé Lettre à Loïc, éloge de Brizeux, obtient le premier prix du concours littéraire de la société savante La Pomme, présidé par Leconte de Lisle, en 1885[2].
Dans la lignée romantique d'Auguste Brizeux mais écrivant exclusivement en vers français, elle prend son inspiration, soutenue par une solide culture, dans tous les sujets, religieux, artistiques, historiques, politiques, familiaux. L'amitié, les souvenirs d'enfance et de jeunesse, les plaisirs de la vie y tiennent une large place. À partir de 1884, elle développe également une Suite Indienne, avec Le Scalp, La Pirogue, L'Etroit-Mocassin, Chant de la Delaware, Le Lac d'Or, Conversion.
Mathilde Jacob meurt en 1928. Elle est inhumée à Bréhal[3].