Joseph-Maximilien Buchon, dit Max Buchon, né le à Salins (Jura) où il est mort le , est un poète, romancier et traducteur français.
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Fils d'un ancien officier, il fait ses études en Suisse, au collège Saint-Michel de Fribourg, de 1834 à 1837. De retour à Salins, il se consacre à l'écriture, tout en restant lié à la Suisse où il se rend plusieurs fois et qu'il ne cesse de reprendre dans ses romans.
Il est un adepte du fouriérisme et un des premiers représentants du socialisme. Entre 1848 et 1851, Buchon travailla à Salins comme rédacteur du journal Rouge. Il est deuxième adjoint au maire de Salins en 1848. Après le coup d'État de Louis-Napoléon, il est inquiété en tant que républicain et expulsé en Suisse, d'abord à Fribourg, puis à Berne. Il sollicite sa grâce en et l'obtient à la suite des interventions du sénateur Victor Tourangin.
Son ami d'enfance Gustave Courbet le place dans son tableau monumental de 1855, L'Atelier du peintre, et donne de lui un portrait (Musée de Vevey).
Buchon traduit aussi en français des œuvres de Jeremias Gotthelf, qu'il fait connaître en France. Sur la suggestion de son ami Champfleury, il publie dans L'Indépendant, un journal de Neuchâtel, une étude sur le réalisme.
Dans ses Scènes de la vie comtoise, il décrit les conditions de vie de la population franc-comtoise du XIXesiècle, restitue le travail et la vie quotidienne du petit peuple des vignerons, bûcherons, marchands de fromage, typographes… dans un langage à la fois savoureux et authentique, qui témoigne d'un profond amour de la province, de ses paysages et de ses gens[1].
Janine Joliot, « Les Scènes de la vie franc-comtoise du romancier Max Buchon », dans: Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, no23, 1981, p.23-44.
Michel Vernus et Max Roche, Dictionnaire biographique du département du Jura, Lons-le-Saunier, 1996.
Alexandre Fontaine, «Entre les rives politiques et esthétiques, Max Buchon (1818-1869)», dans Trajectoires, n° 10, 2016 Lire en ligne.
Liens externes
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