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Michael Field est le pseudonyme collectif utilisé par les écrivaines et poétesses britanniques lesbiennes Katherine Harris Bradley (née le et morte le ) et sa nièce Edith Emma Cooper (née le et morte le )[1],[2]. Sous le nom de plume de Michael Fiel, elles écrivent ensemble plus de 40 ouvrages ainsi qu'un journal intitulé Works and Days. Leur intention première est de conserver leur nom de plume secret, mais il devient de notoriété publique après qu'elles se sont confiées à leur ami Robert Browning.
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| Alias |
Michael Field |
|---|---|
| Naissance |
Katharine Harris : Edith Cooper : |
| Décès |
Katharine Harris : Edith Cooper |
| Nationalité |
 britanniques |
| Pays de résidence | Angleterre |
| Activité principale |
écrivaines |
Biographies
Katharine Bradley est née le à Birmingham, en Angleterre. Ses parents sont Charles Bradley, un industriel du tabac et Emma Harris. Son grand-père, Charles Bradley (1785–1845) est un adepte de la prophétesse Joanna Southcott (en) et de son successeur John « Zion » Ward. Elle étudie au Collège de France et de Newnham à Cambridge[3].
La sœur aînée de Bradley, Emma, épouse James Robert Cooper in 1860, et emménage à Kenilworth, où leur fille, Edith Emma Cooper naît le . La naissance de sa seconde fille handicape sévèrement Emma Cooper, ce pourquoi sa sœur Katharine Bradley devient la tutrice légale de sa nièce, Edith Cooper[4].
À partir de la fin des années 1870, alors qu'Edith est au University College de Bristol (en), elles décident de vivre ensemble et sont à la fois amantes et co-autrices de leurs ouvrages à deux mains[5].
Edith meurt d'un cancer en 1913 et Katharine un an plus tard[6]. Elles sont enterrées ensemble dans l'Église romaine catholique St Mary Magdalen de Mortlake (en)[6].
Bibliographie
- (en) Donoghue, Emma, We Are Michael Field, Absolute Press,
- (en) Surgeon, Mary, Michael Field, George G. Harrap & Co. Ltd.,
- (en) Treby, Ivor C. (ed), The Michael Field Catalogue : A Book of Lists,
- (en) Treby, Ivor C, Music and Silence : The Gamut of Michael Field,
- (en) Vanita, Ruth, Sappho and the Virgin Mary : Same-Sex Love and the English Literary Imagination,
Références
- (en) Alexis Coe, « The Forgotten, Scandalous Lesbian Writing Duo of the Victorian Era », Lenny Letter, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Sarah Parker, « Poets and lovers: the two women who were Michael Field », sur The Conversation (consulté le )
- Latham, Jackie E. M. The Bradleys of Birmingham: The Unorthodox family of Michael Field (History workshop journal, issue 55).
- Sturgeon, 1922, p. 14-17.
- Bristow, Joseph., Sexual sameness : textual differences in lesbian and gay writing, Routledge, (ISBN 0-415-06936-X, 978-0-415-06936-6 et 0-415-06937-8, OCLC 24376877, lire en ligne)
- (en) « Bradley, Katharine Harris (1846–1914), poet | Oxford Dictionary of National Biography » (consulté le )
Liens externes
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[en] Michael Field (author)
Michael Field was a pseudonym used for the poetry and verse drama of the English authors Katherine Harris Bradley (27 October 1846 – 26 September 1914) and her niece and ward Edith Emma Cooper (12 January 1862 – 13 December 1913). As Field they wrote around 40 works together, and a long journal Works and Days. Their intention was to keep the pen-name secret, but it became public knowledge, not long after they had confided in their friend Robert Browning.[es] Katherine Bradley
Michael Field era el seudónimo utilizado en la poesía y el la obra dramática en verso de Katherine Harris Bradley (27 de octubre de 1846 - 26 de septiembre de 1914) y de su sobrina y pupila Edith Emma Cooper (12 de enero de 1862 - 13 de diciembre de 1913). Bajo este seudónimo escribieron alrededor de cuarenta obras en colaboración y el diario Works and Days. Su intención era mantener en secreto su seudónimo, pero se hizo público no mucho después de haberlo confiado a su amigo Robert Browning.- [fr] Michael Field
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