Miquel Costa i Llobera, en castillan Miguel Costa y Llobera, né le à Pollença et mort le à Palma, est un poète majorquin de langue catalane, prêtre, et écrivain.
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Section de philologie de l'Institut d'études catalanes (d) () |
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Né à Pollença, en Espagne, en 1854, il était le fils d’une famille de propriétaires ruraux. Il a grandi très influencé par son oncle, médecin à Pollença, qui l’a initié au paysage local et à l’intérêt pour la littérature classique.
Disciple de l’écrivain Josep Lluís Pons i Gallarza, il étudie à Barcelone, où il rencontre Antoni Rubió i Lluch. En 1874, il remporte un prix aux Jeux floraux. Il cultive, dans un premier temps, la poésie romantique, qu’il développe dans le volume Poesies (1885) et dans son poème le plus connu, Lo pi de Formentor (1875), ode à un pin de Formentor, lequel a inspiré des artistes comme Joan Miró ou Hermen Anglada Camarasa.
En 1906, il publie son recueil de poèmes plus important, nommé Horacianes, en hommage à Horace. En 1907, l’auteur, accompagné d’autres Majorquins comme Maria Antonia Salvá, commence un pèlerinage à travers le Moyen-Orient, qui s’est terminé en Palestine et en Terre Sainte. Costa i Llobera a tenu un journal du voyage, capturé dans le livre Visions de Palestina (1908). C’est ainsi que le poète exprima les sensations et les impressions que les sites sacrés produisaient sur lui. La même année, Costa i Llobera a prononcé le discours inaugural des Jeux floraux de Gérone.
Il meurt à Palma de Majorque, en Espagne, en 1922.
(Liste incomplète)
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