Mirosław Żuławski, né le à Nisko (Galicie autrichienne), mort le (à 82 ans) à Varsovie, est un diplomate et écrivain polonais.
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Biographie
Mirosław Żuławski effectue des études de droit et de diplomatie à l'université Jean-Casimir de Lwów (diplôme en 1935). Il écrit alors des poèmes dans la revue Sygnały(pl). Sous l'Occupation, il habite toujours à Lwów, où naît son fils Andrzej, le futur cinéaste. Il appartient alors à la résistance de l'Armia Krajowa, tout en étant porteur puis préparateur de poux pour le laboratoire de l'Institut d'études du typhus et des virus(pl) du professeur Rudolf Weigl, ce qui lui permet d'échapper à la répression de l'occupant et à la déportation. Il est ensuite correspondant de guerre et écrit dans plusieurs journaux polonais. Après la conquête définitive de la ville par les troupes soviétiques, il la quitte pour devenir rédacteur au journal Rzeczpospolita, édité alors à Lublin par le Comité polonais de Libération nationale.
Il est membre du Parti socialiste polonais (PPS) depuis 1944, puis après l’absorption de celui-ci en 1948, du Parti ouvrier unifié polonais (PZPR).
De 1945 à 1949, il est attaché de presse puis conseiller culturel à l'ambassade de Pologne en France à Paris puis de 1942 à 1952 conseiller culturel à l'ambassade de Pologne(pl) à Prague (Tchécoslovaquie). De 1952 à 1957, il est membre de la rédaction de la revue culturelle Przegląd Kulturalny(pl) à Varsovie et il écrit dans d'autres magazines comme l'hebdomadaire illustré Świat(pl). De 1956 à 1965, il est de nouveau à Paris et représente la Pologne auprès de l'UNESCO. Après avoir été en poste à l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères, il achève sa carrière diplomatique à Dakar comme ambassadeur de Pologne au Sénégal et au Mali de 1974 à 1978.
Au cours des années 1990, il publie une chronique dans les colonnes du magazine féminin Twój Styl(pl).
Famille
Mirosław Żuławski est le neveu de Jerzy Żuławski, le père d'Andrzej Żuławski et le grand-père de Xawery Żuławski.
Œuvres
La plupart de ses ouvrages ont été réédités à plusieurs reprises
Ostatnia Europa (La Dernière Europe), 1947
Rzeka Czerwona (Le Fleuve Rouge), 1953
Portret wroga (Portrait d'un ennemi), 1954
Opowieść atlantycka - Trzy miniatury (Conte atlantique), 1954
Drzazgi bambusa (Les Éclats de bambou), 1956
Psia gwiazda (L'Étoile du chien), 1965
Opowieści mojej żony (Les Récits de ma femme), 1970
Pisane nocą (Écrits la nuit), 1973
Ucieczka do Afryki (La Fuite en Afrique), 1983
Album domowe (Album familial), publication posthume (1997) en volume du cycle de chroniques de souvenirs publiées dans Twój Styl de 1990 à 1995[1]
Traductions
Parmi les traductions de Mirosław et Czesława Żuławski
René-Victor Pilhes, Rabarbar (La Rhubarbe), 1967
Roger Vailland, Pstrąg (La Truite) 1967
Simone de Beauvoir, Śliczne obrazki (Les Belles Images), 1968
Roger Vailland, Niecne sprawki (Les Mauvais coups), 1970
Préfaces
Jean Giraudoux, Bella, traduit par Maria Kuncewiczowa, 1965
Roger Vailland, Dziwna zabawa (Drôle de jeu), traduit par Stanisław Brucz, 1966
Vercors, Bitwa milczenia (La Bataille du silence), traduit par Marcin Król, 1974
Scénarios
Autobus odjeżdża 6.20 (L'autobus part à 6 h 20), 1954
Opowieść atlantycka (Conte atlantique), basé sur son propre livre, 1955
Pieśń triumfującej miłości (Chanson de l'amour triomphant), 1967
Pavoncello, 1967
Trzecia część nocy (La Troisième Partie de la nuit), 1971
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