Nadia Anjuman poétesse et journaliste afghane, née le et morte le .
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Entre 1996 et 2001, sous l'Émirat islamique d'Afghanistan, elle fait partie d'un cercle clandestin de femmes étudiant la littérature sous la direction du professeur Nasser Rahiyab.
Par la suite elle s'inscrit à l'université et publie en 2004 un recueil de poèmes, Gul-e-dodi (Fleur rouge sombre) vendu à près de 3 000 exemplaires, un best-seller dans ce pays.
Mariée, elle écrit dans un poème : « Je suis acculée derrière ces barreaux, pleine de douleur et de mélancolie » et « je suis une femme afghane et je dois gémir. »
Elle meurt le à l'hôpital de Herat, après avoir été battue par son mari dans leur appartement. Le mari attendra quatre heures avant d'emmener sa femme à l'hôpital. La famille accepte de retirer sa plainte à condition que le mari purge une peine de 5 ans de prison. L'affaire est alors classée avec la mention « suicide ». Le mari — qui a reconnu avoir battu sa femme mais non l'avoir tuée — fera un mois de prison. Il élève librement leur petite fille.
Sur les six femmes membres du cercle clandestin où étudiait Nadia Anjuman, quatre seraient encore en vie ().