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Nina Nikolaïevna Berberova (en russe : Ни́на Никола́евна Бербе́рова), née à Saint-Pétersbourg le 26 juillet 1901 ( dans le calendrier grégorien) et morte à Philadelphie le , est une femme de lettres et poétesse russe-américaine connue pour ses récits de Russes en exil[1].

Nina Nikolaïevna Berberova
Nina Berberova avec Vladislav Khodassevitch à Sorrente en 1925.
Naissance
Saint-Pétersbourg, Empire russe
Décès (à 92 ans)
Philadelphie, États-Unis
Activité principale
Femme de lettres, poétesse
Auteur

Œuvres principales

C'est moi qui souligne, L'Accompagnatrice


Biographie



Enfance et adolescence en Russie


Née en août 1901 d'un père arménien et d'une mère russe, Nina Berberova grandit à Saint-Pétersbourg. Dès son enfance, elle écrit des poèmes[2].

Sa dernière année au lycée est marquée par des événements majeurs : la Révolution russe, la paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne[3].


De l'âge de 21 ans à 47 ans, en France


Elle quitte la Russie en 1922 avec le poète Vladislav Khodassevitch[3],[4]. Le couple vit dans plusieurs villes européennes dont Berlin, avant de s'installer à Paris en 1925[3]. De 1925 à 1938, elle habite à quatre adresses successives[5].

Elle côtoie de nombreux artistes russes, notamment Anna Akhmatova, Vladimir Nabokov, Boris Pasternak[3], Marina Tsvetaïeva et Vladimir Maïakovski, mais elle se sent à l'écart des groupes dadaïstes, surréalistes et d'avant-gardes, qui dominent la scène littéraire parisienne, indifférents selon elle aux écrivains russes émigrés[6].

Elle se sépare de Vladislav Khodassevitch en 1932. En 1936, elle épouse le peintre Nikolaï Vassilievitch Makeiev (1889-1975) qui fut membre de l’assemblée constituante (1917-1918).

De 1938 à 1948, elle et son mari (ils divorcent en 1947) habitent une maison dans le hameau de Longchêne, commune de Bullion, en Seine-et-Oise.


De l'âge de 49 ans à sa mort à 92 ans, aux Etats-Unis


En 1950, elle émigre aux États-Unis[3]. En 1954, elle épouse George Kochevitsky, un pianiste et enseignant russe. Elle commence sa carrière académique à l'Université Yale en 1958, où elle enseigne la littérature russe[3]. En 1959, elle acquiert la nationalité américaine.

En parallèle de son enseignement, elle continue d'écrire, principalement des nouvelles, des critiques littéraires et de la poésie.

En 1963, elle quitte Yale pour l'Université de Princeton, où elle enseigne la littérature russe[3] jusqu'à sa retraite en 1971.

En 1991, elle part s'installer à Philadelphie, où elle s’éteint deux ans plus tard, à 92 ans.


Succès


En France, elle a connu un grand succès à la fin de sa vie, et une bonne partie de ses œuvres seront publiées à titre posthume. Parmi les plus célèbres, on peut citer son autobiographie, C'est moi qui souligne[7] (parue en français en 1989), et L'Accompagnatrice (parue en français en 1985)[3], qui donnera lieu au film du même nom de Claude Miller.

Elle a également écrit la première biographie du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski en 1936, suscitant une controverse par son ouverture concernant l'homosexualité du compositeur.


Hommages


Une section des pelouses des jardins de l'Avenue-Foch (16e arrondissement de Paris) lui rend hommage (entre les nos 61 et 71 de l'avenue Foch)[8],[9].

Une place lui est dédiée dans la ville d'Arles, près des quais du Rhône[10].

Une rue lui est dédiée dans la ville de Boulogne-Billancourt.


Œuvres


Seules sont mentionnées ici les premières éditions des traductions françaises de ses œuvres.


Romans



Récits



Biographies



Histoire



Poésie



Notes et références



Bibliographie


 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


documentaire



Liens externes



Notes et références


  1. « Nina Berberova (auteur de L'Accompagnatrice) - Babelio », sur www.babelio.com (consulté le )
  2. « Nina Berberova (Intro) - aLaLettre », sur www.alalettre.com (consulté le )
  3. « Index de littérature », sur rdelpiano.org (consulté le )
  4. Isobel Palmer, « Berberova, Nina Nikolaevna (БЕРБЕРОВА, НИНА НИКОЛАЕВНА) (1901–1993) », dans Routledge Encyclopedia of Modernism, Routledge (ISBN 9781135000356, lire en ligne)
  5. (ru) « Берберова, Нина Николаевна », dans Википедия, (lire en ligne)
  6. Livak, troisième paragraphe.
  7. Terresdecrivains.com, « Sur les pas des ecrivains : Nina BERBEROVA », sur www.terresdecrivains.com (consulté le )
  8. « Jardins de l’Avenue-Foch », sur paris.fr (consulté le ).
  9. « Délibération du Conseil de Paris »
  10. « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap (consulté le )

На других языках


[en] Nina Berberova

Nina Nikolayevna Berberova (Russian: Ни́на Никола́евна Бербе́рова) (St Petersburg, 26 July 1901 – Philadelphia, 26 September 1993) was a Russian writer who chronicled the lives of anti-communist Russian refugees in Paris in her short stories and novels. She visited post-Soviet Russia. Her 1965-revision of the Constance Garnett translation of Leo Tolstoy's Anna Karenina with Leonard J. Kent is considered the best translation so far by the academic Zoja Pavlovskis-Petit.
- [fr] Nina Berberova

[ru] Берберова, Нина Николаевна

Ни́на Никола́евна Бербе́рова (26 июля [8 августа] 1901 или 8 августа 1901[1], Санкт-Петербург — 26 сентября 1993[2][3][4][…], Филадельфия, Пенсильвания) — русская писательница, поэтесса, педагог, автор документально-биографических исследований и мемуаров.



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