Nohad Salameh, née en 1947 à Baalbek (Liban), est une femme de lettres et poète française d'origine libanaise.
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Nohad Salameh
Données clés
Naissance
Baalbek
Nationalité
Française
Activité principale
Poétesse, Écrivaine
Distinctions
Prix Louise-Labé (1988) Prix Paul-Verlaine (2013)
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Biographie
De son père, Youssef Salameh[1], poète en langue arabe et fondateur du magazine littéraire Jupiter, puis du bimensuel politique Al-Asr, elle hérite le goût des mots et l'approche vivante des symboles. Après des études à l'École Supérieure des Lettres de Beyrouth, elle est révélée toute jeune par le poète Georges Schehadé, qui voit en elle une «étoile prometteuse du surréalisme oriental».
Elle publie son premier recueil de poèmes L'Echo des souffles et se lance dans le journalisme littéraire. Ses articles figurent dans le quotidien Le Soir. En 1973, elle dirige le service culturel du journal francophone As-Safa, puis, de 1976 à 1988, celui du quotidien Le Réveil fondé par le Président Amine Gemayel.
La rencontre à Beyrouth, en 1972, du poète et écrivain français Marc Alyn (qui écrira pour elle Le Livre des amants, 1988) bouleverse sa vie; elle l'épouse en pleine guerre civile et s'installe à Paris en 1989.
Elle a fait paraître plusieurs recueils de poèmes et divers essais. Le poète Jean-Claude Renard salue son «écriture à la fois lyrique et dense, qui s'inscrit dans la lignée lumineuse de Schehadé parmi les odeurs sensuelles et mystiques de l'Orient».
Selon elle, «le poème, soustrait à la géographie, prolonge en tous sens la notion de territoire intérieur, demeurant une voix ample et multiple à l'écoute de tous les messages et de tous les silences».
Elle a reçu le Prix Louise-Labé en 1988 pour L'Autre Écriture, le Grand Prix de Poésie d'automne de la Société des gens de lettres en 2007, le Prix Paul Verlaine de l'Académie française en 2013 pour D'Autres annonciations[2] et le Prix de poésie européen Léopold Sédar Senghor[3] en 2020.
Nohad Salameh en 2008.Nohad Salameh et Marc Alyn en 2018
En 2014, un Fonds Nohad Salameh a été créé au Liban, au Centre patrimonial Phénix de l'Université Saint-Esprit de Kaslik[4]. En 2021, Nohad Salameh donne un ensemble d'archives, de manuscrits et de livres d'artistes à la bibliothèque Carnegie de Reims[5].
Officier dans l'ordre des Palmes académiques (2002), elle est membre du jury du Prix Louise Labé depuis 1990.
Ses poèmes ont été traduits en arabe, espagnol, roumain et serbe.
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