Dionísia Gonçalves Pinto, connue sous le nom de plume de Nísia Floresta Brasileira Augusta, ou plus simplement Nísia Floresta (née le à Paparì, Rio Grande do Norte, Brésil, et morte le à Rouen, France), est une poétesse et pédagogue brésilienne, qui peut être considérée comme étant la première féministe brésilienne.
Le manque de diffusion de l'œuvre de Nisia Floresta fut responsable de la méconnaissance tant de sa vie que de ses ouvrages. Le mouvement féministe actuel les fait redécouvrir[1],[2],[3].
Biographie
Née à Nísia Floresta, le , de père portugais (Dionísio Gonçalves Pinto) et mère brésilienne (Antônia Clara Freire), Dionísia Gonçalves Pinto choisit le curieux pseudonyme de Nísia Floresta Brasileira Augusta, en référence à Floresta (Floreste), ville où elle naquit, et au nom de son deuxième mari, Augusta, le père de sa fille Livia.
Après l'assassinat de son père à Recife en 1831, Nísia commence à écrire ses premiers poèmes et pièces pour les journaux de Pernambuco. Devenue veuve, elle se déplace au Rio Grande do Sul puis, en raison de la guerre des Farrapos, à Rio de Janeiro, où elle s'installe définitivement et fonde les collèges Brasil et Augusto.
En 1849, elle se rend en Europe, à Paris, afin que sa fille reçoive des soins médicaux et, en 1853, elle publie Opúsculo Humanitário, une collection d'articles sur l’émancipation féminine complimentée par Auguste Comte.
Rentrée au Brésil en 1872, elle revient en Europe en 1875, où elle publie Fragments d’un ouvrage inédit: notes biographiques.
Elle attrape la pneumonie et meurt à Rouen le . Elle est enterrée au cimetière de Bonsecours avant que son corps ne soit rapatrié en 1954 dans sa petite ville natale de Paparì, qui entre-temps avait changé son nom en Nísia Floresta.
Œuvre
Livres
Direitos das mulheres e injustiça dos homens, son premier livre au Brésil sur les droits des femmes, 1832. Elle s'est inspirée de l’œuvre de Mary Wollstonecraft Vindications of the Rights of Woman. Ce texte est peut-être devenu pour elle le guide du féminisme brésilien;
Conselhos à minha filha, 1842;
Opúsculo humanitário, 1853;
A Mulher, 1859.
Bibliographie
Constância Lima Duarte[4], Nísia Floresta - Vida e Obra, 1995, Editora Universitária - Universidade Federal do Rio Grande do Norte (présenté en 1991 comme thèse de doctorat en littérature brésilienne à l'Université de São Paulo)
Charlotte Liddell, «Nature, Nurture and Nation: Nísia Floresta's engagement in the breast-feeding debate in Brazil and France», Feminist Review, no79, , p.69–82 (DOI10.1057/palgrave.fr.9400202)
Notes et références
Constância Lima Duarte, Nísia Floresta - Vida e Obra, 1995, (biographie de Nisia Floresta)
Veríssimo de Melo commence le chapitre dédié à Nísia par «Nísia Floresta Brasileira Augusta était la femme la plus importante que le Rio Grande do Norte a jamais eu».
Autres images
Le tombeau de Nísia Floresta, au cimetière de Nísia Floresta, Rio Grande do Norte.
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