Octave Pirmez, né le à Châtelet (section de Châtelet) et mort le au château d'Acoz, est un écrivain, philosophe, poète et essayiste belge d'expression française.
Le jeune Georges Rodenbach fut l'un des premiers à défendre son œuvre, notamment dans son premier roman l'Art en exil[2].
Dans Souvenirs pieux (1974), Marguerite Yourcenar consacre plus de cent pages à celui qui fut son grand-oncle maternel et à son jeune frère Fernand Pirmez (dit Remo) qui se suicida. Elle qualifie Octave de figure oubliée de l’un «des pays les plus philistins de l’Europe» et lui rend hommage[3].
De nos jours, l'école communale de Lausprelle porte son nom[4].
Œuvre
Cette œuvre révèle l'histoire sentimentale d'une vie et est illustratrice d'une profonde mélancolie. N'était-il pas surnommé le «solitaire d'Acoz[5]»?
Jours de solitude (1883), édition posthume publiée d'après le vœu de l'auteur et déposée au ministère de l'Intérieur (section de la librairie) en octobre
Lettres à José (1884).
Il a également écrit en wallon, mais un seul de ses manuscrits a été retrouvé[6].
Bibliographie
Adolphe Siret et José de Coppin, Vie et correspondance d'Octave Pirmez,1888.
Paul Champagne, Nouvel Essai sur Octave Pirmez, 1952.
Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux: Le Labyrinthe du monde I, Paris, Gallimard, coll.«Blanche», , 312p. (ISBN2-07-028971-0)
Notes
Félicien Rops et Thierry Zéno, Les muses sataniques, J. Antoine, (lire en ligne)
Georges (1855-1898) Auteur du texte Rodenbach, L'art en exil: Georges Rodenbach, (lire en ligne)
Néanmoins, le jugement de la petite-nièce sur son grand-oncle reste assez mitigé, et se résume en cette phrase de conclusion du chapitre troisième de Souvenirs pieux: «l'Oncle Octave tantôt m'émeut et tantôt m'irrite» (p. 266 de l'éd. de poche Folio).
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