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Paul-Gabriel Le Preux, né le à Paris[1] ou il est mort le [2], était un médecin, écrivain et poète français.

Paul-Gabriel Le Preux
Gravure de Roy
Biographie
Naissance
Décès

Paris
Nationalité
France
Activités
Médecin écrivain, pharmacien
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎

Biographie


Le Preux soutient une thèse sur la question « L'esprit animal jouit-il comme le sang d'un mouvement de circulation? » en 1764[3]. Il est reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1766.

En 1770 et 1771, il publie deux lettres dans lesquelles il prend la défense d'Antoine Petit contre Michel-Philippe Bouvart dans la Querelle sur les naissances tardives.

En 1775 il prononce le discours de rentrée de la Faculté.

« L'orateur en parlant des avantages ou des inconvénients de l'âge avancé et de l'espérance que conçoit sa compagnie d'obtenir un jour, des bienfaits de Sa Majesté, un emplacement convenable à l'utilité de ses fonctions, a trouvé moyen d'insérer avec adresse l'éloge de presque tous les ministres, et celui d'un homme parvenu, sans place, à une considération que les grandes places ne donnent pas toujours, de M. de Voltaire. Il a parlé aussi de l'inoculation, et de l'exemple donné par la Faculté royale, en faveur de cette méthode. L'éloquence de ce discours, et la belle latinité de l'auteur, ont réuni les suffrages d'une assemblée nombreuse[4]. »

Le Preux est désigné professeur à la Faculté de médecine de Paris en 1777-1778. Il prononce l'éloge du botaniste Bernard de Jussieu le 5 octobre 1778. Il présente l’ouvrage de son élève Clément Joseph Tissot à la Faculté.

Il est nommé premier médecin de l'armée de l'Intérieur en 1792 et membre du Conseil de santé militaire en 1794. En 1796, il dirige brièvement le Journal des Défenseurs de la patrie[5]. Il collabore au Journal de médecine. Il a rédigé, avec Charles-Louis-François Andry, dix-neuf articles sur la médecine dans l'Encyclopédie d'Yverdon, dont Acrimonie dans les humeurs, Acrisie, Bradupepsie, Chartre et Chaudepisse[6]. Le Preux et Andry ont également signé les articles Acrisie et Apoplexie du Supplément à l'Encyclopédie.

Le médecin Jean-Nicolas Corvisart lui dédie sa traduction des Aphorismes sur la connaissance et la curation des fièvres (Paris, 1797) de Boerhaave publiés par Maximilian Stoll.

Sous l’Empire, Le Preux fut médecin consultant de Napoléon et médecin en chef de l’Hôtel-Dieu. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le [7]. Selon Achille Chéreau, « Lepreux s'est fait le chantre officiel de Napoléon le Grand et des hauts faits de son règne »[8].


Publications


Les Mémoires secrets lui attribuent L'Art ïatrique (Amiens, 1776)[9], également attribué à Louis-Henri Bourdelin[10].


Sources



Notes et références


  1. Date donnée par Achille Chéreau dans Le Parnasse médical français : ou dictionnaire des médecins-poètes de la France (Paris, 1874), p.324. L'année est confirmée par la Lettre du docteur Le Preux au Grand Chancelier Lacépède.
  2. Justificatif de paiement des arrérages après décès.
  3. Journal œconomique, août 1765, p.377. Jacques Gautier d'Agoty l'accusera de plagiat dans le même périodique (Journal œconomique, novembre 1765, p.519).
  4. Journal de politique et de littérature 35, t.3 (1775), p.480-81.
  5. https://data.bnf.fr/fr/32799533/journal_des_defenseurs_de_la_patrie/
  6. Inventaire de l'Encyclopédie d'Yverdon
  7. Formulaire de serment.
  8. Achille Chéreau, Le Parnasse médical français : ou dictionnaire des médecins-poètes de la France (Paris, 1874), p.324.
  9. Lire en ligne
  10. « 15 juillet 1776. L'ouvrage qui occupe beaucoup la faculté de médecine et l'agite, a pour titre : l'Art Yatrique, poème en quatre chants, ouvrage posthume de M. L. H. B. L. J. docteur régent de la faculté de médecine en l'université de Paris; recueilli et publié par M. de L. membre de plusieurs académies. Il est précédé d'un avertissement, où l'on annonce que l'auteur M. Bourdelin le jeune, est mort : il est daté du 30 septembre 1775, d'Amiens, où l'écrit est supposé imprimé. Mais peu de gens sont dupes de cette tournure, et l'attribuent plutôt au docteur le Preux : en général il est méchant, mais les portraits en sont vrais, bien frappés : cette satire n'est point sans sel et sans mérite. »

Liens externes





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