Gagnant sa vie comme fonctionnaire, il fut chroniqueur dans des revues: les Cahiers du Sud[2], Esprit[3], Le Mercure de France[4] et collaborateur de plusieurs revues étrangères[5],[6].
En tant que poète, il a publié de nombreux recueils dont les deux premiers, avant 1940, étaient plutôt d’inspiration surréaliste[7]. Après-guerre, sa poésie devint plus humaniste et en 1951, par l’entremise de Jean Rousselot, son collègue au ministère de l’Intérieur[8], il se lia d'amitié avec les auteurs de l’École de Rochefort[9]. En 1950, il reçut le Prix Apollinaire pour Contre-terre[10], le Prix Jules-Davaine de l’Académie française en 1964 pour Jours de béton et obtint le prix Max-Jacob en 1968 pour Soudaine écorce[11].
Paul Chaulot a traduit plusieurs poètes hongrois.
Il meurt le , victime d'une congestion cérébrale dans un train de la banlieue parisienne[12].
Œuvres
Espoir (hors commerce, 1933)
Le Disque incolore (Messein, 1936)
À main armée (Les Lettres, 1948)
Comme un vivant (Seghers, 1950)
Contre-terre (Le cheval d'écume, 1949)
Risques (Cahiers de Rochefort, 1952)
La Ville à témoin (Cadenel, 1952)
Odette (Chemin des hommes, 1953)
Jours de béton (Amis de Rochefort, 1954)
L'Herbe de chaque escale (Seghers, 1956)
La Porte la plus sûre (Seghers, 1959)
Naissante préhistoire (Seghers, 1963)
Rome, photographies de Henri Cartier-Bresson, Lausanne, Rencontre, 1963
Temps présumés, illustrations de Charles Lapicque (Éditions du Syrinx)
Poèmes: 1948-1969, préface de Jean Rousselot, dessin de Roger Toulouse, Noah, 1983
Traductions
György Somlyó, Que cela, choix de poèmes, traduits du hongrois par Paul Chaulot, Michel Deguy, Marc Delouze, Charles Dobzynski et al, P. Belfond, 1986
Janus Pannonius, Poèmes choisis, version française de Jean Rousselot, Michel Manoll, Paul Chaulot, Budapest, Corvina, 1973
L'Irréconciliable, Petőfi, poète et révolutionnaire, études et choix de poèmes de Sándor Petőfi, traduit du hongrois par P. Chaulot, J. Gaucheron, Guillevic, M. Manoll, etc., Budapest, Corvina, 1973
Endre Ady, Choix de poèmes, établi par Guillevic et László Gara, révision par Paul Chaulot et László Pődor, Budapest, Corvina, 1967
Elisabeth S. de Zagon, L’Europe des Poètes: anthologie multilingue, traduction Paul Chaulot et al., Le Cherche-Midi / Seghers, 1980
Tibor Klaniczay, Pages choisies de la littérature hongroise des origines au milieu du XVIIIe siècle, traduction Paul Chaulot et al., Budapest, Corvina, 1981
Bibliographie
Jean Rousselot, « Hommage à Paul Chaulot », Liberté, no143, 1972, p.124–127
Présence de Paul Chaulot, études, témoignages, messages par Jean Cassou, Agnès Nemes Nagy, Jean-Pierre Spilmont, Louis Dubost, etc., J. Millas-Martin, 1971 — en appendice, poèmes de Paul Chaulot partiellement extraits de diverses revues et publications, bibliographie
Rouben Mélik, Paul Chaulot, poèmes inédits, silhouette de Paul Chaulot par Jocelyne François, Rodez, Subervie, 1961
Marie Naudin, « Un poète heideggerien: Paul Chaulot », The French Review, Special Issue, vol.43, no1, 1970, p.44–55
Jean-Yves Debreuille, « Point de vue sur l’œuvre de Paul Chaulot: l'écriture de l'affrontement », Sud, p.41-42, 1981, p.202-210
Alain Bosquet, «La poésie donne à deviner: Guillevic - Paul Chaulot - Jean-Guy Pilon», Revue de Paris, no9, 1963, p. 92-98.
« Marqué à ses débuts par le surréalisme, Chaulot allait s'en détourner dès 1936 et s'abstenir pendant douze ans de
toute publication sinon de toute écriture. », Jean Rousselot, «Hommage à Paul Chaulot», Liberté, n° 143, 1972, p. 124
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