Philippe-Laurent Pons, dit Pons de Verdun, est un homme politique et écrivain français né à Verdun le , mort à Paris le .
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Fils de Laurent Pons, confiseur, et de Marie-Anne Pierson, il fait des études de droit à Paris et exerce avec succès la profession d'avocat avant la Révolution dont il embrasse la cause. Selon Chateaubriand[1] il est l'instigateur du massacre des « Quatorze jeunes filles de Verdun » (septembre 1792).
Élu député de la Meuse le , il propose comme secrétaire de la Convention, différentes lois et décrets, notamment sur les titres féodaux, le droit des successions, le divorce. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort du roi[2].
Il est ensuite membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire et exerça comme accusateur public à Paris
Il se rallie au coup d’État de Bonaparte et devient par la suite avocat général près le Tribunal de Cassation, et ce jusqu'à la chute de l'Empire.
Proscrit comme régicide, il s'exile en Belgique, puis revient en France après l’amnistie partielle de 1818. Il réclame vainement la pension de retraite dont il avait bénéficié auparavant.
On lui connaît des Contes et Poésies diverses (publiés et 1778-1781 et 1807) ainsi qu'un recueil de poésie de 1836 intitulé Filleule et parrain.