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Pierre-Jean-Baptiste Chaussard, dit Publicola Chaussard, né le à Paris, et mort dans cette même ville le , est un littérateur et poète français, homme politique et théophilanthrope.

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Pierre-Jean-Baptiste Chaussard
Biographie
Naissance
Décès
(à 57 ans)
Pseudonyme
Publicola Chaussard
Nationalité
Française
Activités
Poète, homme politique, écrivain
Père
Jean-Baptiste Chaussard
Autres informations
Membre de
Académie royale néerlandaise des arts et des sciences

Biographie



Avant la Révolution française


Pierre Chaussard est le fils de l'architecte Jean-Baptiste Chaussard (1729-1818) et d'Anne Michelle Chevotet, fille de l'architecte du roi Jean-Michel Chevotet. Après avoir achevé ses études au collège de Lisieux, sous la direction de Dupuis, l’auteur de L'origine de tous les cultes, Pierre-Jean-Baptiste Chaussard est reçu avocat, et se partage dès lors entre le travail du cabinet et la culture des lettres.

Pierre Chaussard fait imprimer, en 1787 une Ode sur le dévouement du duc de Brunswick, et cette pièce lui vaut une place dans le Petit Almanach d'Antoine de Rivarol. Deux ans après, il publie sous le titre sa Théorie des lois criminelles, un traité qu'il compose pour quelque Académie. L'académie de Châlons-sur-Marne donne en concours cette question : l'extrême sévérité des peines diminuera-t-elle le nombre et l'énormité des crimes ?. Chaussard est l'un des écrivains qui traitent de ce sujet, et dans lequel il met, en style déclamatoire, les raisons données par Beccaria de prouver la nécessité d'adoucir les lois pénales.


Après le 14 juillet 1789


Pierre Chaussard devient un chaud partisan de la Révolution française, il en défend les principes dans plusieurs pamphlets, et devient l'un des rédacteurs de La Sentinelle, journal qui reçoit des subsides du ministre Jean-Marie Roland de La Platière. Il est donc girondin, un modéré, contrairement à ce qu’affirmeront ses détracteurs ultras, après 1815.

Longtemps avant qu'il soit de mode de renoncer à son nom patronymique, il change le sien contre celui de Publicola. Ce dernier, fils de Consul, accusé de commettre l'inceste avec sa mère, de conspirer contre la vie de son père, et qui avait embrassé la partie républicaine, correspond en partie à son profil et son évolution, puisque Chaussard rejette sa famille et surtout ses parents et ses protecteurs, et se bat lui aussi pour mettre fin à un ancien régime, puis pour défendre la République. En 1791, il écrit La France régénérée.


Commissaire du pouvoir exécutif en Belgique


Vers la fin de 1792, Chaussard est envoyé par le ministre Lebrun-Tondu, en Belgique, avec le titre de Commissaire du pouvoir exécutif. Il est chargé de faire appliquer le décret du , que Danton fait approuver par la Convention : « Suppression radicale de toutes les autorités établies en Belgique. Élimination de nos lois traditionnelles. Saisie du produit des impôts que nous versions à notre souverain de Vienne. »

Le but de sa mission est surtout d'introduire dans ces provinces les idées révolutionnaires, et il se met aussitôt à l’œuvre avec ses collègues. Malgré ses prédications, et quoiqu'il ait remplacé dans toutes les villes les anciens magistrats par des patriotes, il ne cesse pas de rencontrer encore des obstacles à ses volontés. Ainsi, lorsqu'il veut faire arrêter Corneille-François de Nélis, évêque d'Anvers, pour le conduire à la citadelle de Lille, les administrateurs le font eux-mêmes évader.

Chaussard furieux donne l'ordre d'arrêter les administrateurs, ainsi que soixante-sept des habitants les plus notables. Mais Dumouriez enjoint à Chaussard ainsi qu'à ses collègues de partir sur-le-champ pour Bruxelles. Chaussard n'étant commissaire national qu'à Bruxelles. À Anvers, ce sont Tronquet-Saint-Michel et Collin, des républicains modérés[1].

Pendant que sa mission en Belgique est un échec, Publicola Chaussard imagine la future Confédération du Rhin, pour affaiblir le Saint-Empire romain germanique[2] dans De l'Allemagne et de la maison d'Autriche[3], écrit dès 1792. Dans Histoire de la terreur, 1792-1794, Louis Mortimer Ternaux parle du : littérateur Publicola Chaussard, dont le pédantisme n'avait d'égal que la sottise.


Chef des bureaux du Comité de salut public


Publicola Chaussard quitte peu de temps après la Belgique. De retour à Paris, il s’empresse de dénoncer Dumouriez et il voudra se faire un mérite d'avoir le premier révélé sa Conjuration. Ses services sont récompensés par la place, alors très importante, de secrétaire de la mairie de Paris ; et ensuite par celle de chef des bureaux du Comité de salut public, place plus importante encore.

Pendant la Terreur, Chaussard est placé trois fois sur les listes de suspects promis à l'exécution de Maximilien de Robespierre, car on le soupçonne d'être resté un Girondin[4].


Après le 9 Thermidor


Après le 9 Thermidor, il est nommé à nouveau secrétaire de la mairie de Paris, puis bientôt après Secrétaire général de l'instruction publique. Les questions d'éducation dépendent à cette époque du Ministère de l'Intérieur.

Son protecteur est Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux, et il figure parmi les orateurs théophilanthropes. Chaussard publie, de 1798 à 1803, un assez grand nombre d'ouvrages sous des pseudonymes, par exemple, celui de Dr Dicaculus, Le nouveau diable boiteux, tableau philosophique et moral de Paris (1799).

Ses amis le font nommer, en 1803, professeur au collège de Rouen, d'où il passe, l'année suivante, à celui d'Orléans. Ses essais sur Horace, insérés dans les journaux, et précédés d'un avertissement, où il annonçait le projet « de traduire le poète latin vers par vers, et de l'éclaircir par un commentaire rapide, et de goût plutôt que d'érudition » attirent l'attention du conseil de l'université. En 1805, il obtient la place de professeur de poésie latine à l'Académie de Nîmes ; et deux ans après il est autorisé par Jean-Pierre Louis de Fontanes, Grand maître de l'Université, à rester à Paris, comme chargé de travaux classiques, en conservant son traitement et son titre.


Chaussard critique d'art


Sous le Consulat et le premier Empire Chaussard exerce l'activité de critique d'art pour le Journal des arts, faisant un compte rendu annuel des œuvres exposées au Salon de peinture et de sculpture. Il défend la peinture de David dont il écrit la première biographie dans Le Pausanias français paru lors du Salon de 1806. Il critique durement Dominique Ingres dont il qualifie le portrait de Madame Rivière de « gothique » et concernant le portrait de Napoléon Ier sur le trône impérial il reproche à Ingres « de faire rétrograder l’art de quatre siècles, de nous reporter à son enfance, de ressusciter la manière de Jean de Bruges »[5].


La Restauration


Le retour des Bourbons le prive de ces avantages. Écarté du corps enseignant, sans pension de retraité, comme du temps où il était au pouvoir des fonctionnaires de Louis XVI, Chaussard doit chercher de nouveau des ressources dans la culture des lettres. Ses amis républicains lui restant fidèles.

Il meurt à Paris, le , dans sa 58e année. Chaussard était membre de l'Institut de Hollande et de l'académie de Rouen.


L'œuvre de Chaussard


Divers

Notes et références


  1. in Histoire des Belges à la fin du xviiie siècle, par Adolphe Borgnet, p.152n
  2. The Resources of the British Empire, Together with a View of the Propable ..., par John Bristed, p.36
  3. éditeur inconnu, Paris, rue du Théâtre-Français, n ° 4
  4. L'idéologue Chaussard, in Approches des Lumières: mélanges offerts à Jean Fabre (Paris: Klinksieck, 1974), 381-401
  5. Pierre Chaussard, « Salon de 1806 », dans Le Pausanias français

Annexes



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[en] Pierre-Jean-Baptiste Chaussard

Pierre-Jean-Baptiste Chaussard (29 January 1766, Paris – 30 September 1823), known as Publicola Chaussard, was a French writer, art critic, poet, revolutionary, politician and follower of Theophilanthropy. According to Michaud in his Biographie universelle, Chaussard was "a writer who would perhaps have failed to make a lasting reputation if he had lived under other circumstances".[1]
- [fr] Pierre-Jean-Baptiste Chaussard



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