Pierre Morhange, né le à Paris et mort le à Andilly[1],[2], est un écrivain et poète français.
Pour le personnage de fiction, voir Les Choristes (film).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Pierre Morange.
Pour les articles homonymes, voir Morhange.
Naissance | 17e arrondissement de Paris |
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Décès |
(à 71 ans) Andilly |
Sépulture | |
Nationalité |
Française |
Formation |
La Sorbonne |
Activité |
écrivain et poète |
A travaillé pour |
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Pierre Morhange est né le à Paris dans une famille juive[3]. Professeur de philosophie[4] à partir de 1932, il fonde avec Henri Lefebvre[5] la revue Philosophies[6] et milite à la fois au parti communiste[7] et au mouvement surréaliste[8].
Pierre Morhange annonce un certain néo-réalisme dès son premier recueil La vie est unique, publié en 1930.
À l'automne 1940, il est professeur de philosophie au lycée Jean-Giraudoux de Châteauroux, lorsqu'il est interdit d'enseignement du fait de la publication des premières ordonnances du statut des Juifs par le gouvernement de Vichy, ce qui provoque l'indignation de Roger Cazala, père de l'un de ses élèves[9].
Profondément troublé par l'Holocauste[10], sa parole, concise, percutante, dit la souffrance et se veut témoignage : « Je crois qu'un poète doit tout avouer, tout ce que fait son âme jusqu'aux pires ombres. »
Pierre Morhange est enterré au cimetière parisien de Bagneux (Hauts-de-Seine), dans la 23e division, avec son épouse Mathilde Morhange-Constantinovsky (1911-1994)[11].