music.wikisort.org - Poète

Search / Calendar

Richard Flecknoe (vers 1600 - 1678 ?), est un poète et dramaturge anglais, qui fut l'objet d'une satire de la part de John Dryden.

Richard Flecknoe
Biographie
Naissance
Vers
Décès
Vers
Londres
Activités
Dramaturge, poète

Biographie


Flecknoe était probablement d'origine anglaise, mais il n'y a aucune confirmation de la suggestion de Joseph Gillow[1], qu'il était le neveu d'un jésuite d'Oxford, dénommé William Flecknoe, ou plus correctement Flexney.

Le peu de choses qu'on connaît de lui vient principalement d'un recueil de lettres qu'il envoya à des amis et à des mécènes, intitulé « Récit de dix ans de voyage en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique » (1655?). La première de ces lettres fut postée en 1640 de Gand, où il avait fui pour échapper aux conflits de la Première Révolution anglaise. À Bruxelles, il rencontra Béatrice de Cusance, épouse de Charles IV de Lorraine, qui l'envoya à Rome pour obtenir la légalisation de son mariage. Andrew Marvell le rencontra là-bas en 1645, et il décrivit dans une satire pleine d'esprit, Flecknoe, an English Priest at Rome (Flecknoe, un prêtre anglais à Rome)[2] sa maigreur et sa rage à versifier. Il n'était pourtant probablement pas prêtre.

Flecknoe voyagea ensuite au Moyen-Orient, et, en 1648, il traversa l'Atlantique pour se rendre au Brésil, dont il fit une description détaillée. À son retour en Europe, il entra au service de la duchesse de Lorraine à Bruxelles. En 1645, il rentra en Angleterre. Ses convictions royalistes et catholiques ne l'empêchèrent pas d'écrire un livre à la louange d'Oliver Cromwell, The Idea of His Highness Oliver, late Lord Protector (1650), dédié à Richard Cromwell. Cette publication fut oubliée à la Restauration pour faire place aux Heroick Portraits (1660), portraits héroïques de Charles II et d'autres membres de la famille Stuart. John Dryden utilisa son nom comme prétexte pour attaquer Thomas Shadwell dans le poème MacFlecknoe (1682), qui commence ainsi :

All human things are subject to decay,
And when fate summons, monarchs must obey.
This F'lecknoe found, who, like Augustus, young
Was call'd to empire, and had govern'd long;
In prose and verse was own'd, without dispute,
Throughout the realms of nonsense, absolute.
Toutes les choses humaines sont sujettes à périr,
Et quand le destin ordonne, les rois doivent obéir.
Ce Flecknoe sut, tel Auguste jeune, quel être
Serait de l'empire le durable maître.
En prose et en vers, grâce à son expertise,
Il fut admis prince du royaume de la bêtise.

L'aversion de Dryden semble avoir été causée par l'attitude méprisante de Flecknoe envers les comédiens et par ses attaques contre l'immoralité du théâtre anglais. Ses vers, qui ne méritent pas leur condamnation globale par les critiques, sont en grande partie religieux, et ont été principalement imprimés pour un usage privé. Aucune de ses pièces n'a été jouée, à l'exception de Love's Dominion, annoncée en 1654 comme un « modèle pour le théâtre réformé », titre qui fut modifié en 1664 en Love's Kingdom, with a Discourse of the English Stage. Il s'amusait pourtant à ajouter la liste des acteurs, qu'il aurait sélectionnés, si la pièce avait été jouée. Flecknoe avait beaucoup de relations parmi les catholiques anglais, et Gerard Langbaine dit de lui qu'il connaissait mieux la noblesse que les Muses.

A Discourse of the English Stage, fut réimprimé dans le English Drama and Stage (Roxburghe Library, 1869) de William Hazlitt; Robert Southey, dans son Omniana (1812), protesta contre la dépréciation générale des ouvrages de Flecknoe. Voir aussi Richard Flecknoe (Leipzig, 1905, in Münchener Beiträge zur ... Philologie), par A Lohr, qui a porté une attention extrême à sa vie et à son œuvre.


Œuvres



Notes et références


  1. Bibliographical Dictionary of the English Catholics, vol. ii., 1885, pages 293 à 295
  2. (en) Andrew Marvell, « Fleckno, an English Priest at Rome », sur spenserians.cath.vt.edu (consulté le )

Bibliographie



Liens externes



На других языках


[en] Richard Flecknoe

Richard Flecknoe (c. 1600 – 1678) was an English dramatist, poet and musician. He is remembered for being made the butt of satires by Andrew Marvell in 1681 and by John Dryden in Mac Flecknoe in 1682.
- [fr] Richard Flecknoe



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии