Robert de Souza (Paris, - Brive-la-Gaillarde, [1]) est un poète symboliste français. C'est aussi un des pionniers de l'urbanisme.
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Famille
Il est le grand-père de Robert de Souza (1921-2006), ancien élève de l'ENA, ambassadeur de France en Iran[2], aux Pays-Bas, et auprès de l'ONU à Genève, lui-même descendant de Gaspard, baron Gourgaud et du Pierre-Louis, comte Roederer (1754-1835).
Poète
Il figure parmi les disciples de Stéphane Mallarmé, c'est un théoricien du vers libre[3].
Critique littéraire
Il collabore à de nombreuses revues littéraires, publiant notamment entre 1895 et 1906 plusieurs critiques d'ouvrages sur Nietzsche[4].
Urbaniste
C'est en tant qu'esthète qu'il aborde au début du 20e siècle la question de l'aménagement urbain. Il s'y emploie notamment en embellissant dans les années 1920 la ville de Nice par des productions florales[5]. À la fin de sa vie, il s'oppose au modernisme en architecture[6].
Œuvres
Poésie
Fumerolles (1894)
Le Rythme poétique (1895)
Almanach des poètes (1896-1897 et 1898) sous la direction de Robert de Souza
Sources vers le fleuve (1897)
La poésie populaire et le Lyrisme sentimental (1899)
« Un débat sur la poésie », in Henri Bremond, La Poésie pure, Paris, Grasset, 1926.
Coline Zellal. Des fleurs à Nice: Robert de Souza, entre le souci du local et les vastes enjeux de la planification urbaine. Cours d'histoire contemporaine urbaine. École normale supérieure de Lyon, 2012. Analyse en ligne
Coline Zellal. De la poésie à l’urbanisme: Robert de Souza et ses réseaux. 140ème congrès du Comité des travaux historiques et scientifiques, Reims, avril 2015. Résumé en ligne
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