Le scalde est un poète scandinave, très souvent islandais, du Moyen Âge, essentiellement du IXe au XIIIe siècle.
Cet article est une ébauche concernant la poésie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Skald.
Il compose en se fondant sur l'allitération, le compte des syllabes et l'accentuation. Sa poésie strophique, avec ou sans refrain, volontairement sans lyrisme, à la formulation stéréotypée, loue des personnages, récapitule un lignage, expose des sentiments personnels ou décrit un bel objet. Elle sert de base documentaire à Snorri Sturluson pour la composition de son Edda puis aux rédacteurs de sagas.
Un scalde est parfois le personnage principal d'une saga. C'est le cas d'Egill Skallagrimsson, Hallfreðr vandræðaskáld ou Gunnlaug Langue-de-serpent.
Le mot scalde ou skald provient peut-être du proto-germanique *skalliz "son, voix" (Vieux haut-allemand skal "son"). La forme skalsang "chant élogieux, louange" existe également en Proto-germanique, ainsi que skellan qui signifie "sonnerie, résonance". La racine en Vieux haut-allemand skeltan , proche étymologiquement de la racine skald (Proto-Germanique *skeldan), signifie "gronder, reprocher, accuser, insulter". La personne qui insulte est nommée skelto ou skeltāri. Cette notion d'insulte peut être rapprochée de *skēth-, *skəth- en Indo-européen, avec le sens de "critiquer, insulter" [1]. En néerlandais, schelden signifie "insulter, vociférer".
Sur les autres projets Wikimedia :