music.wikisort.org - Poète

Search / Calendar

Si Mohand Ou Mhand (en kabyle: Si Muḥ(end) U Mḥend n At Ḥmaduc ou سي موح و محند ناث حمدوش[1]) est un poète kabyle de la confédération tribale kabyle des Aït Iraten, né entre 1840 et 1845 à Icheraiouen, à Tizi Rached (anciennement Fort national), en Algérie, et mort le à Ain El Hammam (anciennement Michelet).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Si Mohand Ou Mhand
photo rare de Mohand ou Mhand
Nom de naissance Mohand Ou Mhand n At Hamaduch
Naissance vers Novembre 1848
Icheriwen, Confédération d'Aït Iraten, Pays Zouaoua
Décès
Michelet, Algérie Française
Activité principale
Étudiant en Zaouia
poète et spécialiste des droits coutumiers et musulmans
Auteur
Langue d’écriture Kabyle

Œuvres principales

  • Isefra

Le poète errant


L'œuvre de Si Mohand est directement inspirée de sa vie. Son enfance est placée sous le signe de la violence et de l'exil. Né dans une famille de la petite bourgeoisie musulmane de Icheriwen, il assiste à l'arrivée des troupes françaises du général Randon en Kabylie et à la destruction de son village. À la place, les Français construisent une ville fortifiée devenue Fort national (Larbaâ Nath Irathen).

Installé dans un hameau voisin, le jeune homme se destine ensuite au droit musulman. Mais la révolte de 1871 met un terme à ses projets. Son père est exécuté, son oncle déporté avec ceux qui deviendront les Kabyles du Pacifique en Nouvelle-Calédonie et sa famille dispersée.


Les Isefra


Déraciné et seul, Si Mohand devient un poète errant. Il emprunte à son expérience les thèmes de l'exil, de l'amour de sa terre natale, de l'amour et du destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son œuvre.

Les Isefra (le mot signifie les « poèmes » en berbère, au singulier Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs reprises, notamment par Amar n Said Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud Mammeri en 1969 (et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997). D'autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d'auteur à Alger en 2000 par Younes Adli.

Tombe du Barde à Asqif n Tmana
Tombe du Barde à Asqif n Tmana

Un siècle après sa mort, une stèle est érigée à la mémoire du poète errant à Akbou (vallée de la soummam).


Éditions



Notes et références


  1. Aghilas TV, « si muhend u Mhend », (consulté le )

Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[en] Si Mohand

Si Mohand ou-Mhand n At Hmadouch, also known as Si Mhand, (Icerɛiwen, Tizi Rached, about 1848 - Ain El Hammam, 28 December 1905) was a widely known Berber-Amazigh poet from Kabylie in Algeria.[1] Called the "Kabyle Verlaine" by French scholars, his works were translated by fellow Algerians Mouloud Feraoun,[2][3] Mouloud Mammeri[4] and Boulifa and one of the translations was Les poémes de Si-Mohand (1960).[5] Due to difference of information and sources, some details of his life are not clearly known.[6]
- [fr] Si Mohand Ou Mhand



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии