Simone Madeleine Juliette Sauteur, née le à La Vieille-Lyre et morte le à Saint-Aubin-lès-Elbeuf[1], est une enseignante, poète et résistante française.
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Simone Sauteur est la fille de Frédéric Antoine Sauteur, couvreur et de Rachel Élyse Duval. Elle est l’aînée d’une fratrie de sept enfants[2].
En 1937, elle rentre à l'école normale dont elle sort major de promotion. Le , elle est affectée, à sa demande, comme institutrice à La Haye-de-Routot où elle exerce aussi la fonction de secrétaire de mairie. À ce poste, elle réalise des faux papiers et transcrit des messages pour la résistance[2],[3].
Le , elle rejoint le maquis Surcouf créé en par Robert Leblanc, un ami, qu'elle appelle « Parrain ». Elle devient sa secrétaire et son agent de liaison sous le nom de code de « Puce ». Elle transmet les messages et transporte des colis (armes, explosifs…)[3].
Son histoire reste liée au destin du Maquis Surcouf. Le , elle participe à la libération de Pont-Audemer. En , elle est sous-lieutenant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et suit ses camarades, d’abord, à Bernay dans le 1er Bataillon de Marche de Normandie, puis à Cherbourg dans le 129e régiment d'infanterie. Elle est démobilisée fin 1945, dans la région de Coblence[2].
Parallèlement à ses activités de résistante, Simone Sauteur rédige des poèmes et gardera cette passion jusqu'à la fin de sa vie, composant et éditant ses écrits[2].
Le , elle épouse Yves Hardelle un camarade de maquis. Le couple divorce le . Le , elle épouse Emile Lissignol, un autre camarade de maquis, mais le mariage est dissous le .
Elle termine sa carrière comme professeur au collège Hyacinthe Langlois de Pont-de-l’Arche[2].
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