Terese Svoboda est une poétesse, romancière, diariste, nouvelliste, librettiste, traductrice, biographe, critique et vidéaste américaine originaire du Nebraska.
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Ses études secondaires terminées, Svoboda s'inscrit au Manhattanville College (en), à l'université du Nebraska, au musée des beaux-arts de Montréal, à l'université d'Oxford, l'université Stanford, l'université du Colorado et à l'université de la Colombie-Britannique où elle obtient un baccalauréat en beaux-arts dans l'art du studio et l'écriture créative. L'université Columbia lui décerne un MFA.
Svoboda est l'auteur de cinq recueils de poésie, cinq romans, une novella et des histoires, un mémoire et un livre de traduction. L’opéra WET, dont elle a écrit le livret, a été donné en première au RedCat (en) du Walt Disney Concert Hall de Los Angeles en 2005[1]. Ses quatorze œuvres vidéo ont remporté de nombreux prix et sont distribuées dans le monde entier[2],[3]. À propos de son travail, les critiques ont signalé son utilisation fréquente de l'humour pour aborder des sujets graves[4], son intérêt pour le fabulisme[5] et son utilisation lyrique de la langue, en particulier dans son écriture poétique[6],[7]. Ardente féministe non conventionnelle, elle écrit souvent sur les femmes du Midwest d'une manière qui a été qualifiée d'« exotique, sophistiquée et déchirante »[8]. Elle s'est rendue au sud du Pacifique et au sud du Soudan pour le compte du Smithsonian's Anthropology Film Archive. Le Japon d'après-guerre sert de toile de fond pour son mémoire sur les exécutions de militaires américains par les autorités américaines. Deux livres sont prévus en 2015 : Radical Poet Lola Ridge (Schaffner Press, 2015) et When the Next Big War Blows Down the Valley: Poems Selected and New (Anhinga Press, 2015). Elle travaille à l'écrire d'un roman consacré à une petite Irlandaise qui émigre en Amérique dans les années 1860 lorsque les Irlandais étaient appelés « nègres blancs ».
Ses essais, critiques, fiction et poésies sont parus dans de nombreuses publications dont The New Yorker, Paris Review, le Chicago Tribune, Bomb, Ploughshares (en), the Atlantic, Narrative, One Story (en), American Poet, Poetry, le Times Literary Supplement, Tin House (en), The Yale Review, Slate et le New York Times.
Après avoir traduit les chants du peuple Nuer du Soudan du Sud à l'occasion d'une bourse PEN/Columbia, elle a fondé une bourse pour les élèves Nuer du secondaire dans le Nebraska[9]. Elle a été productrice consultante pour The Quilted Conscience (« La conscience matelassée »), documentaire de PBS sur les filles du soudan du sud qui apprennent à matelasser avec des femmes du Nebraska.
Elle a été reçue en résidence à Yaddo, à la « Maison de la littérature » en Grèce, au « Centre d'études de Ligurie » à Bogliasco en Italie et au « Centre Bellagio » de la Fondation Rockefeller.
Parmi les points saillants des travaux vidéo de Svoboda figurent l'exposition Exchange and Evolution dans le cadre de l'exposition Getty's Pacific Standard Time au RedCat[11], à l'Ars Electronica, sur PBS, au MoMA, à la WNYC, au L.A.C.E. (en), sur Lifestyle TV, à la Berlin Videofest, à l'Art Institute of Chicago, CalArts, au AFI, au Long Beach Museum of Art (en), aux New American Makers, Athens Film Festival, au Ohio Film Festival, à l'American Film Festival (en), l'Atlanta Film Festival (prix du réalisateur), aux L.A. Freewaves, aux Pacific Film Archives, au Columbus Film Festival et au Worldwide Video Festival. Elle a également été co-commissaire de Between Word and Image pour le musée d'art moderne et la Poets House (en), exposition qui s'est déplacée à Banff et au Northwest Film Center (en).