Vénus Khoury-Ghata, née à Bcharré (Liban) le , est une femme de lettres française.
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Vénus Khoury-Ghata
Vénus Khoury-Ghata à Atlantide au Festival des littératures, au Lieu unique, à Nantes, en mars 2017.
Biographie
Naissance
(84 ans) Bcharré
Nationalité
Française
Domicile
Paris
Activités
Poétesse, écrivaine, artiste
Enfant
Yasmine Ghata
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée
Grand prix de poésie de la SGDL ( et ) Prix Nice-Baie-des-Anges () Prix Jules-Janin () Grand prix de poésie de l'Académie française () Prix Goncourt de la poésie () Prix de poésie Pierrette-Micheloud () Prix Renaudot du livre de poche () Commandeur de la Légion d'honneur ()
Archives conservées par
Institut mémoires de l'édition contemporaine (547KHG)
Vénus Khoury naît au Liban, près de Beyrouth, dans une famille maronite. Fille d’un militaire parlant le français et d’une mère paysanne, elle se souvient de son enfance passée à Bcharré, le village de montagne du poète Khalil Gibran[1],[2]. Elle est la sœur aînée de May Menassa[3],[4].
En 1957, elle se marie à un homme d’affaires[2]. Elle entreprend des études littéraires à l'École supérieure de lettres de Beyrouth. Elle publie son premier recueil de poésie Les Visages inachevés en 1966 et, en 1967, Terres stagnantes, chez Seghers[1]. Elle s’installe à Paris en 1972 pour fuir la guerre du Liban[5],[6], elle épouse le médecin et chercheur français Jean Ghata[7]. Elle publie son premier roman en 1971, Les Inadaptés[1].
Dans ses romans, la femme est au centre de tout en tant que personnage principal tandis que l'homme est souvent connoté péjorativement[7]. Elle le montre comme responsable du péché originel, du Mal qui engloutit la femme[7].
Vénus Khoury-Ghata obtient le grand prix de poésie de l'Académie française en 2009 et le prix Goncourt de la poésie en 2011 pour Où vont les arbres[1].
En 2018, elle intègre le Parlement des écrivaines francophones aux côtés de Sedef Ecer, Paula Jacques et Khadi Hane entre autres[8].
Elle a publié une quarantaine de romans et de recueils de poésie traduits en 15 langues[9].
Sa fille, Yasmine Ghata, est également écrivaine[10].
Œuvres
Romans
Les Inadaptés, roman, Le Rocher, 1971
Dialogue à propos d’un Christ ou d’un acrobate, roman, Les Éditeurs Français Réunis, 1975
Alma, cousue main ou Le Voyage immobile, roman, Régine Deforges, 1977
Le Fils empaillé, roman, Belfond, 1980
Vacarme pour une lune morte, roman, Flammarion, 1983
Les morts n’ont pas d’ombre, roman, Flammarion, 1984
Mortemaison, roman, Flammarion, 1986
Bayarmine, roman, Flammarion, 1988
Les Fugues d’Olympia, roman, Régine Deforges/Ramsay, 1989
La Maîtresse du notable, roman, Seghers, 1992
Les Fiancées du Cap Ténès, roman, Lattès, Lattès 1995
Une maison au bord des larmes, roman, Balland, 1998, réédition Babel 2005
La Maestra, roman, Actes Sud, 1996, collection Babel, 2001
Privilège des morts, roman, Balland, 2001
Zarifé la folle, nouvelles, François Jannaud, 2001
Le Moine, l’ottoman et la femme du grand argentier, roman, Actes Sud, 2003
Quelle est la nuit parmi les nuits, roman, Mercure de France, 2004
La Maison aux orties, roman, Actes Sud, 2006
Sept pierres pour la femme adultère, roman, Mercure de France, 2007
La Revenante, roman, L'Archipel, 2009
Le Facteur des Abruzzes, roman, Mercure de France, 2012
La fiancée était à dos d’âne, roman, Mercure de France, 2013
La femme qui ne savait pas garder les hommes, roman, Mercure de France, 2015
Les Derniers Jours de Mandelstam, roman, Mercure de France, 2016
L’adieu à la femme rouge, roman, Mercure de France, 2017
Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga, roman, Mercure de France, 2019
Ce qui reste des hommes, roman, Actes Sud, 2021
Poésie
Les Visages inachevés, poèmes, 1966
Terres stagnantes, poèmes, Seghers 1968
Au Sud du silence, poèmes, Saint Germain des Prés, 1975
Les Ombres et leurs cris, poèmes, Belfond, 1979
Qui parle au nom du jasmin?, poèmes Les Éditeurs Français Réunis, 1980, réédition Éditions des Moires, 1995
Un faux pas du soleil, poèmes, Belfond, 1982
Monologue du mort, poèmes, Belfond, 1986
Leçon d’arithmétique au grillon, poèmes pour enfants, Milan, 1987
Fables pour un peuple d’argile, suivi de Un lieu sous la voûte et de Sommeil blanc, poèmes, Belfond, 1992
Ils, poèmes, illustrés par Matta, tirage limité, Amis du musée d’art moderne, 1993
Colette Juilliard Beaudan, «Vénus Khoury-Ghata sous le signe du plein et du vide», Les Cahiers de l'Orient, vol.1, no89, , pp. 153-158 (lire en ligne)
«La ville d'Orléans accueille le parlement des écrivaines francophones», France 3 Centre Val de Loire, (lire en ligne)
El Djamhouria Aït Saaba-Slimani, « Vénus Khoury Ghata», dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud [sous la dir. de], Dictionnaire des écrivains francophones classiques: Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. H. Champion, Paris, 2010, p.241-245(ISBN978-2-7453-2126-8)
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