Née en 1988 de parents somaliens réfugiés au Kenya[1], elle arrive en Grande-Bretagne à l'âge de un an. Elle est diplômée en écriture créative. En 2015, elle réside à Londres.
En 2011, elle publie Teaching My Mother How To Give Birth, un pamphlet de poésie édité par flipped eye.
Elle a lu sa poésie dans divers lieux artistiques du monde entier, notamment au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne, en Amérique du Nord, en Afrique du Sud et au Kenya[2]. Ses poèmes ont été publiés dans différents magazines littéraires, dont Poetry Review, Magma et Wasafiri[2]. De plus, certains de ses vers ont été présenté dans les collections Salt Book of Younger Poets (Salt, 2011) et Ten: The New Wave (Bloodaxe, 2014). Elle est également traduite en plusieurs langues dont le portugais, espagnol, italien, suédois, estonien, danois et français.
En 2016, Shire travaille sur sa première collection de poésie complète. Elle est rédactrice en poésie pour le magazine SPOOK et enseigne la poésie dans le monde entier et en ligne à des fins cathartiques et esthétiques. La même année, sa poésie est utilisée par la chanteuse américaine Beyoncé pour son film et son album visuel Lemonade[3]. Un choix motivé après la publication de son poème «For Women Who Are Difficult to Love» [4],[5]
Influences
Warsan Shire utilise non seulement ses expériences personnelles mais également celles de ses proches[6]. Son principal intérêt est d'écrire sur, et pour, les gens qui ne sont généralement pas entendus autrement, par exemple les immigrants et les réfugiés ainsi que d'autres minorités[6],[7]. Elle déclare: «Je navigue aussi beaucoup à travers la mémoire, mes souvenirs mais aussi ceux d'autres personnes, en essayant essentiellement de donner un sens aux choses.»[8]. En tant que fille d'immigrés, elle utilise sa poésie pour établir un lien avec son pays d'origine, la Somalie, où elle n'est jamais allée[8]. Elle utilise elle-même cette position pour transmettre la vie de ces peuples[6]. Shire utilise les influences de ses proches et de leurs expériences pour illustrer dans sa poésie les luttes auxquelles ils ont tous fait face[8].
Prix et distinctions
En 2013, elle est la première lauréate du Brunel University African Poetry Prize(en) créée par Bernardine Evaristo à l'université Brunel[8].Elle fait partie, selon Matthew Shenoda, de cette nouvelle génération d'auteures africaines (avec, entre autres, Mahtem Shiferraw, TJ Dema, Liyou Libsekal, Tsitsi Jaji, Ngwatilo Mawiyoo, Yasmin Belkhyr, Victoria Adukwei Bulley, Ashley Makue) qui se libèrent et qui, écrivant selon leurs propres réalités plutôt que vis-à-vis de standards qu'il y aurait à suivre, permettent à la poésie africaine de trouver une unité libre, en dialogue avec la poésie caribéenne et celle afro-américaine[9].
En , Warsan Shire est sélectionnée parmi six autres candidats comme première jeune poète officiel de Londres. L’honneur fait partie du programme Spoke[10] de la London Legacy Development Corporation, qui vise à promouvoir les arts et la culture dans les environs du parc olympique de Londres[11].
En , elle est élue membre de la Royal Society of Literature dans son initiative «40 Under 40»[12].
Œuvres
Teaching My Mother How To Give Birth (flipped eye, 2011), (ISBN1905233299)
Our Men Do Not Belong to Us (Slappering Hol Press, 2014), (ISBN9781940646565)
Her Blue Body (flap pamphlet series, flipped eye, 2015), (ISBN9781905233489)
(en) Matthew Shenoda, «Verse Africa: The Malleable Poetics of Some Contemporary African Poets», World Literature Today, Board of Regents of the University of Oklahoma, vol.9, no5, septembre - octobre 2017, p.40-46 (lire en ligne)
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