Xavier Casp, né Francesc Xavier Casp i Verger à Carlet le et mort à Valence (Espagne) le , est un poète de langue valencienne et militant politique valencianiste.
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Député au Parlement valencien Circonscription autonomique de Valence | |
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Dans les années de la Seconde République il devint membre de Lo Rat Penat et de Acció Nacionalista Valenciana, dont il fut un temps secrétaire général. Au cours de la guerre civile il lutta dans le camp républicain ; une fois la guerre perdue, il fut emprisonné à Torremolinos (province de Malaga). Durant l'après-guerre, il fut exclu de Lo Rat Penat en raison de son républicanisme.
Il publia ses premiers vers dans la revue El Vers Valencià et fonda la revue littéraire trimestrielle Esclat. En 1943, il fonda, avec son inséparable ami Miquel Adlert, Editorial Torre, qui réussit à éditer de façon régulière les premiers livre en valencien du franquisme[1] ; parmi les auteurs publiés figuraient Bru i Vidal, Joan Fuster[2], Josep Iborra, Emili Beüt, Enric Valor, Manuel Sanchis Guarner[3], Maria Beneyto et Vicent Andrés Estellés[4]. Dans un premier temps fervent défenseur de l'unité du catalan et du valencien, il joua un rôle important dans le valencianisme d'après-guerre, participant à des rencontres clandestines le mettant en contact des personnalités telles que Joan Fuster.
Entre les années 1960 et 1970, il fut de nouveau admis à Lo Rat penat et, avec Adlert, adoptèrent une posture de plus en plus proche du blavérisme. Il fut ainsi l'un des impulseurs de la Real Academia de Cultura Valenciana (RACV) et des normes sécessionnistes dites Normes del Puig. Il maintint toutefois sa longue amitié avec de fervents pro-catalanistes, comme Joan Fuster lui-même, et alors même que tous deux devenaient les représentants les plus importants des deux camps du conflit. Il fut élu député aux Corts valenciennes pour Unión valenciana. Entre et il fut membre du Consell valencià de cultura, et président de Lo Rat Penat entre 1980 et 1982. En il accepta, après de fortes réticences, d'intégrer l'Académie valencienne de la langue[5], ce qui lui valut l'inimité de certains secteurs du sécessionnisme linguistique valencien, que lui-même avait défendu dans les années 1980. Il démissionna le , alléguant des problèmes de santé.
En 2009, furent publiées ses œuvres complètes[6].
Ses premières œuvres furent écrites selon les Normes de Castellón ; à partir des années 1979 il adopta les normes de la RACV et réécrivit une partie de son œuvre antérieure selon celles-ci.