Åsta Holth, née le à Grue et morte le à Kongsvinger, est une nouvelliste et poétesse norvégienne d'origine skogfinn[1].
Cet article est une ébauche concernant une femme de lettres norvégienne.
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Distinctions | Liste détaillée Ordre du Lion de Finlande Médaille royale du Mérite (en) Dotation Gyldendal () Prix de littérature du Språklig samling () Prix Dobloug () Hedmark fylkeskommunes kulturpris (d) () ![]() |
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Née dans le comté de Hedmark près de la frontière suédoise[2], ses parents sont Aksel Holth (1853-1930), cordonnier et Olea Skaslien née Plathe (1870-1953), marin[3]. Elle est la plus jeune des trois enfants du couple et doit quitter l'école à 14 ans pour prendre un emploi de femme de chambre, un emploi encore non réglementé à son époque[3].
Elle fait ses débuts littéraire en 1944 avec le recueil de nouvelles Gamle bygdevegen[4]. Sa trilogie Finnskogen intitulée Kornet og freden (1955), Steinen blømer (1963) et The Chapel (1967) s'intéresse à la population immigrée finlandaise de Christiania du XVIIe au XIXe siècle[4]. Son écriture s'intéresse beaucoup à la vie à la campagne[3]. En plus des nouvelles, Åsta Holth écrit aussi des pièces pour un théâtre amateur à partir de 1929 et qui sont publiées dans le magazine Labor sous son nom de famille finlandais, Paavolainen[3].
En 1955, elle obtient son premier grand succès avec la publication de Kornet og freden, le premier tome de sa trilogie[5]. Pour l'écrire, elle s'inspire de sa propre vie et famille[4]. À partir de là, les femmes deviennent un élément central de ses histoires[4]. Elle finit par écrit son autobiographie intitulée Piga en 1979[5].
Très concernée par la conservation de la culture finlandaise de Norvège, elle fonde le festival Finnskogdagane organisé dans la ville de Svullrya chaque année[4]. Un sentier commémoratif est ouvert lors du festival de 2017[5].
Le , elle épouse l'ouvrier forestier Per Vestlien (1904-1981)[4].