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Harry Belafonte est un chanteur, acteur et militant des droits civiques américain, né le à Harlem dans la ville de New York.

Harry Belafonte
Harry Belafonte en 2011.
Fonction
Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef
Biographie
Naissance
(95 ans)
New York ( New York, États-Unis)
Nom dans la langue maternelle
Harold George Bellanfanti, Jr.
Nom de naissance
Harold George Belafonte Jr.
Pseudonyme
Harry Belafonte
Nationalités
Jamaïcaine
Américaine
Formation
The New School
George Washington High School (en)
Wolmer's Schools (en)
Activités
Chanteur, acteur, auteur-compositeur, militant pour la paix, artiste d'enregistrement
Période d'activité
Depuis
Enfants
Shari Belafonte
David Belafonte (d)
Gina Belafonte (d)
Autres informations
A travaillé pour
UNICEF
Parti politique
Parti démocrate
Membre de
Mayoral Advisory Commission on City Art, Monuments, and Markers (d)
Taille
1,82 m
Label
Jubilee Records
Genres artistiques
Calypso, pop
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Tony Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une comédie musicale ()
Theatre World Award ()
Paul Robeson Award (en) ()
Prix Letelier-Moffitt des droits de l'homme (en) ()
Marian Anderson Award (en) ()
Grammy du couronnement d'une carrière ()
Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès ()
Médaille Spingarn ()
Prix Ambassadeur de la conscience ()
Prix humanitaire Jean-Hersholt ()
Ordre de Jamaïque
Order of the Companions of O. R. Tambo (en)
Prix des quatre libertés de Roosevelt - médaille de la Liberté
National Medal of Arts
NAACP Image Award – Chairman's Award (en)
Prix Kennedy
Emmy Award
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Discographie
Discographie de Harry Belafonte (en)
Archives conservées par
Manuscripts, Archives and Rare Books Division of the Schomburg Center for Research in Black Culture (d) (Sc MG 933)[1]

Biographie



Jeunesse et formation


Sidney Poitier, Harry Belafonte et Charlton Heston lors de la marche pour les droits civiques à Washington (1963).
Sidney Poitier, Harry Belafonte et Charlton Heston lors de la marche pour les droits civiques à Washington (1963).

Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque.

Son père, Harold George Bellanfanti Sr.[2], est d'origine martiniquaise ; sa mère, Melvine (Love) Bellanfanti, est d'origine afro-jamaïcaine[3],[4],[5].

Harold George Bellanfanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, quartier noir de New York, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940, il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.

Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944[6]. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater (en)[7] où se jouait Home is the Hunter[8], qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.

Harry Belafonte chantant (1954), photographié par Carl Van Vechten.
Harry Belafonte chantant (1954), photographié par Carl Van Vechten.

Il intègre un cours d’art dramatique, le Dramatic Workshop (en)[9], que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator[10] qui a fui l’Allemagne nazie. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique[11],[12].


Carrière artistique


Monte Kay (en), directeur artistique du Royal Roost (de) sur Broadway[13],[14], a souvent apprécié ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent[15]. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.

Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway où dans sa première comédie musicale John Murray Anderson's Almanac (en) fait sensation et, pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award pour sa performance[16].

Quelques mois plus tard, il signe pour ce qui sera un long et fructueux contrat avec la RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus[17]. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)[18].

Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans Bright Road, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man's Burden[19].

En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton[20],[21],[22].

Depuis 1985[23], il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember dans la publicité des cafés Carte Noire. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe[24].


Engagements humanitaires et politiques


Parallèlement à sa carrière artistique, Harry Belafonte se consacre à plusieurs causes humanitaires et pacifistes. En 1961, le Président J.F. Kennedy le nomme consultant culturel dans le Corps de la paix[8],[25],[26]. Il est le premier membre du show-business à exercer cette fonction, et s'y dévoue durant cinq ans.

Mais c'est dans la lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis qu'il s'investit le plus énergiquement. Sa quête fervente et tenace pour une justice égalitaire et équitable ne le décourage jamais. Au début des années 1950, il fait la connaissance du jeune pasteur Martin Luther King Jr.[27], lors du passage historique de celui-ci à New York. Dès ce jour, jusqu'à l'assassinat du leader noir, Harry et Martin ont entretenu une fidèle et profonde amitié, qui restera l'une des plus précieuses expériences de la vie de Harry Belafonte.

En 1985, profondément touché et perturbé par la guerre et la famine qui touchent une partie de l'Afrique[28], et influencé par le travail accompli par Mohammed Amin et Bob Geldof, il contribue à lancer la campagne caritative We Are the World[29]. À la fin de l'enregistrement de la chanson, les interprètes lui rendent hommage en improvisant Banana Boat song[30].

En 1987, il accepte le poste d'Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef[31]. Il est le second Américain, après Danny Kaye, à se consacrer à la mission de secourir la détresse des enfants du monde, y entraînant d'autres personnalités du spectacle.

En 1990, il est l'un des organisateurs du meeting que tient Nelson Mandela au Yankee Stadium lors de sa visite aux États-Unis[32],[33].

Dans les années 2000, il poursuit son engagement envers les droits de l'homme, particulièrement pour les États-Unis et l'Afrique du Sud[34].

En 2013, son engagement de militant des droits de l'homme lui vaut de recevoir le Prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International, prix partagé avec Malala Yousafzai[35], l'adolescente pakistanaise qui milite pour le droit à l'éducation des filles en Afghanistan. Il a déclaré à cette occasion: « Je me sens particulièrement honoré de recevoir ce prix parce que j'ai la chance de le partager avec Malala Yousafzai, une véritable héroïne de notre temps »[35].

Il apporte son soutien à Bernie Sanders dans le cadre des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016[36],[37],[38].


Vie privée


Le il épouse Marguerite Byrd (1923-1998), le couple donne naissance à deux enfants Adrienne et Shari, ils divorcent en 1957[39],[40].

Le il épouse en secondes noces Julie Robinson, ils ont deux enfants David et Gina, le couple divorce en 2004[4],[40].

En 2008 il épouse en troisièmes noces la photographe Pamela Frank[41],[6],[42],[43].


Comédies musicales (sélection)



Discographie



Filmographie



Comme acteur



Comme producteur



Comme compositeur



Distinctions (sélection)



Notes et références


  1. « https://archives.nypl.org/scm/29990 »
  2. (en) « Harlem library renamed after Harry Belafonte », sur Caribbean Life (consulté le ).
  3. (en) « Harry Belafonte | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  4. (en-US) « Harry Belafonte », sur www.encyclopedia.com, (consulté le ).
  5. (en-US) Brent Campbell, « Harry Belafonte (1927- ) • BlackPast », sur BlackPast, (consulté le ).
  6. (en-US) « Harry Belafonte », sur Biography (consulté le ).
  7. (en) « Harry Belafonte's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le ).
  8. (en-US) Robert F. Kennedy Human Rights, « Harry Belafonte », sur Robert F. Kennedy Human Rights (consulté le ).
  9. (en-US) « The New School Archives : Digital Collections : Clippings Scrapbook : Dramatic Workshop and Studio Theatre Scrapbook IV, Part 4 [NS030105_DW_0404] », sur digitalarchives.library.newschool.edu (consulté le ).
  10. (en) « Erwin Piscator | German dramatist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  11. (en-US) « Harry Belafonte - Founder », sur sankofa.org (consulté le ).
  12. (en-US) John Leland, « Harry Belafonte Knows a Thing or Two About New York », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Harry Belafonte: 1949 - JazzWax », sur www.jazzwax.com (consulté le )
  14. (en-US) Ap, « Monte Kay Dies at 63; Founder of Nightclubs », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  15. (en-US) « How the American Negro Theatre Shaped the Career of the Iconic Harry Belafonte », sur The New York Public Library (consulté le )
  16. (en-US) « John Murray Anderson's Almanac Broadway @ Imperial Theatre - Tickets and Discounts », sur Playbill (consulté le )
  17. (en-GB) Martin Chilton, « Harry Belafonte interview: what counts is your legacy », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Eleanor Cunningham, « Harry Belafonte: The King Of Calypso », sur Culture Trip (consulté le )
  19. (en-US) Bill Kohlhaase, « Belafonte: A Man of Action : The singer-actor doesn't hesitate to get involved, and he brings his multicultural thinking to his music with his group, Djoliba, in Costa Mesa this evening. », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  20. 7zic, « Musique du film Beetlejuice Day O de Harry Belafonte », sur 7zic, (consulté le )
  21. (en) « Why The Day-O Scene In Beetlejuice Was Difficult To Shoot », sur CINEMABLEND, (consulté le )
  22. (en-US) Dennis MCLellan, « Making His Voice Heard », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  23. https://www.cartenoire.fr/notre-marque/la-saga-publicitaire/carte-noire-en-images.php
  24. (en) « Harry Belafonte - Jump in the Line (Axe) Lyrics », sur Musixmatch (consulté le )
  25. (en-US) Christina Lessa, « HARRY BELAFONTE » FLATT », sur FLATT (consulté le ).
  26. (en-GB) Steve Howell, « 'I chose to be a civil rights warrior' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  27. (en-US) « Belafonte, Harold George, Jr. », sur The Martin Luther King, Jr., Research and Education Institute, (consulté le ).
  28. (en-US) Special to People’s World, « This week in history: Singer/activist Harry Belafonte thriving at 90 », sur People's World, (consulté le ).
  29. (en-US) Stacey Anderson et Stacey Anderson, « Harry Belafonte Still Fighting for 'Oppression to Stop' », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  30. (en-US) « Singers Pay Tribute to Harry Belafonte With a Chorus of ‘Day-O’ During the ‘We Are the World’ Rehearsal », sur Laughing Squid, (consulté le ).
  31. (en-US) « Goodwill Ambassador », sur UNICEF (consulté le ).
  32. (en-US) John Kifner, « The Mandela Visit; Mandela Takes His Message To Rally in Yankee Stadium », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  33. (en-US) John Kifner, « The Mandela Visit; Mandela Gets an Emotional New York City Welcome », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  34. (en-US) Tamara Best, « Harry Belafonte: ‘Movements Don’t Die’ », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  35. (en-US) « Amnesty International Announces 2013 Ambassador of Conscience Awards; Malala Yousafzai and Harry Belafonte Are Named Recipients », sur Amnesty International USA (consulté le ).
  36. (en-US) « Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders: "He Represents Opportunity" », sur The Hollywood Reporter (consulté le ).
  37. (en) Cynthia Littleton et Cynthia Littleton, « Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders for President », sur Variety, (consulté le ).
  38. (en-US) Kasie Hunt et Leigh Ann Caldwell, « Singer Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders », sur NBC News, (consulté le ).
  39. (en-US) Henry Louis Gates, Jr., « BELAFONTE'S BALANCING ACT », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  40. (en-US) « Harry Belafonte Facts », sur biography.yourdictionary.com (consulté le )
  41. (en-US) « Harry Belafonte Bio, Wives, Children, Net Worth, Humanitarian Work – NewSwirl » (consulté le )
  42. (en) James Mottram, « Interview: Harry Belafonte, singer », sur www.scotsman.com, (consulté le )
  43. (en-GB) Tom Shone, « Hay Festival 2012: Harry Belafonte – rascal with a heart of gold », Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  44. (en-US) « John Murray Anderson's Almanac », sur IBDB
  45. (en-US) « 3 for Tonight », sur IBDB
  46. (en-US) « Moonbirds », sur IBDB
  47. (en-US) « Belafonte at the Palace », sur IBDB
  48. (en-US) « Asinamali! », sur IBDB
  49. (en-US) « Harry Belafonte Tony Awards Info », sur www.broadwayworld.com (consulté le )
  50. (en-US) « Theatre World Awards - Theatre World Awards », sur www.theatreworldawards.org (consulté le )
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  57. (en-US) « archives.nypl.org -- Search results », sur archives.nypl.org (consulté le )
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  60. (en-US) « NAACP | Spingarn Medal Winners: 1915 to Today », sur NAACP (consulté le )
  61. (en) Harry Belafonte, « Harry Belafonte NAACP Award Speech », sur www.sandersinstitute.com (consulté le )
  62. « Harry Belafonte Activity Highlights | UNICEF People », sur UNICEF (consulté le )
  63. (en-US) « Harry Belafonte », sur Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences, (consulté le )
  64. (en-US) « Harry Belafonte - Jean Hersholt Humanitarian Award Acceptance Address », sur americanrhetoric.com (consulté le )
  65. (en-US) Pride News, « Harry Belafonte Jr. Receives Jamaica's Fourth Highest Honour », sur Pride News, (consulté le )
  66. « Pamela Belafonte Harry Belafonte and Phillipe Etienne after Harry... », sur Getty Images (consulté le )

Voir aussi



Articles connexes


Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Chanson interprétée par Harry Belafonte.

Liens externes


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На других языках


[de] Harry Belafonte

Harry Belafonte (* 1. März 1927 als Harold George Bellanfanti Jr. in Harlem, New York City)[1] ist ein US-amerikanischer Sänger, Schauspieler und Entertainer. Darüber hinaus ist er für sein politisches und soziales Engagement als Bürgerrechtler und UNICEF-Botschafter bekannt.

[en] Harry Belafonte

Harry Belafonte (born Harold George Bellanfanti Jr.; March 1, 1927) is an American singer, activist, and actor. As arguably the most successful Jamaican-American pop star, he popularized the Trinbagonian Caribbean musical style with an international audience in the 1950s. His breakthrough album Calypso (1956) was the first million-selling LP by a single artist.[1]

[es] Harry Belafonte

Harold George Belafonte, Jr. (Nueva York; 1 de marzo de 1927), más conocido como Harry Belafonte, es un músico, actor y activista social estadounidense de ascendencia jamaicana. Es conocido como «el Rey del calipso», por popularizar este estilo musical caribeño de la década de 1950. Su canción más conocida (que le llevó al primer puesto en las listas de éxitos en 1957) tal vez sea «Day-O (The Banana Boat Song)». Ha hecho apariciones en el Show de los Muppets y su música fue utilizada para la película Beetlejuice. [1]
- [fr] Harry Belafonte

[ru] Белафонте, Гарри

Гарри Белафонте (англ. Harry Belafonte), полное имя Гарольд Джордж Белафонте младший (англ. Harold George Belafonte, Jr.; род. 1 марта 1927 года, Нью-Йорк, США) — американский певец, актёр и общественный активист, прозванный королём музыки калипсо[1]. Его альбом «Calypso» (1956) на протяжении 31 недели удерживал первую строчку в Billboard 200 и первым в истории разошёлся тиражом свыше миллиона экземпляров.



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