K-Tino, de son vrai nom Catherine Edoa Ngoa, née le à Yaoundé, Cameroun, est une chanteuse camerounaise de bikutsi populaire, surnommée « la femme du peuple ». Elle chante notamment en ewondo et en français.
Pour les articles homonymes, voir K Tino.
Cet article est une ébauche concernant une chanteuse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Surnom | La Mama, La Reine du Bikutsi, La Femme du Peuple |
---|---|
Nom de naissance | Catherine Edoa Ngoa |
Naissance |
(59 ans) Yaoundé, Cameroun |
Activité principale | Artiste, Musicienne |
Genre musical | Bikutsi |
Années actives | Depuis la fin des années 1980 |
Site officiel | https://www.k-tino.com/ |
modifier
Zanzibar Epémé, guitariste du groupe Les Têtes brûlées sera son mentor spirituel à ses débuts. À la fin des années 1980, elle prend le micro au cabaret Escalier bar du quartier Nlongkak de Yaoundé. Elle chantera pendant quelques mois avec « Les zombis de la capitale » jusqu'en 1991. Connue au début en tant que Catino, elle prendra ensuite le nom de K-Tino et sortira son premier album Ascenseur.
Après avoir arrêté la musique et disparue de la scène après son album La danse Bankalisée en 2010, K-Tino fait un come-back à la faveur d'une collaboration avec Mani Bella, une jeune artiste camerounaise qui symbolise le renouveau du bikutsi. La chanson intitulée Le Secret de MaMa est publiée le sur le compte YouTube officiel de la jeune chanteuse et marque le retour de celle qui se fait désormais appeler La Mama par ses fans.
Requinquée par l'engouement suscité par ce retour après des années entre sa nouvelle vie d'évangéliste et d'épouse comblée, l'artiste rentrera en studio. En juillet de cette même année, elle surprend son public avec le titre WataFufu[1]. C'est un titre qui permet à l'artiste de renouer avec la recette qui avait fait son succès quelques décennies plus tôt : un rythme entraînant et surtout des paroles explicites[2] dont raffolent ceux qui la suivent. Titre qui lui vaudra d'ailleurs d'être sélectionnée dans la catégorie Artiste Féminine de l'Année aux Canal 2'Or, cérémonie qui récompense les acteurs culturels du Cameroun et d'Afrique centrale.