Mbilia Bel, née Marie-Claire Mboyo Moseka, le au Congo belge, est une chanteuse congolaise de la rumba[3],[4].
Pour les articles homonymes, voir Bel (homonymie), Mboyo et Moseka.
Surnom | Impératrice de la Musique congolaise[1], Cléopatre de la musique Congolaise, Cléopatre du XXIe Siècle[2] |
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Nom de naissance | Marie Claire Mboyo Moseka |
Naissance |
(66 ans)![]() |
Activité principale | Auteur, Compositrice |
Genre musical | Rumba congolaise, Soukouss |
Instruments | Voix |
Labels |
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Site officiel | http://www.mbiliabel.com |
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Mbilia Bel grandit en République démocratique du Congo et commence sa carrière très jeune quand elle rejoint Abeti Masikini et Sam Mangwana, puis, plus tard, elle devient une artiste importante de la musique congolaise au début des années 1980 avec Afrisa International de Tabu Ley Rochereau[5],[6].
Sa première chanson avec Afrisa, sortie au début de 1982, est Mpeve Ya Longo (ce qui signifie « Esprit saint » en kikongo), une chanson émouvante sur la violence conjugale.
Avec Eswi Yo Wapi, sortie en 1983, c'est le début du succès. La chanson remporte le prix de la meilleure chanson de l'année 1983 au Zaïre, et Mbilia Bel remporte le prix du meilleur nouvel artiste. Elle participe aussi à plusieurs autres chansons cette année-là, comme Lisanga ya Bambanda de Tabu Ley, Faux pas et Quelle méchanceté de Dino Vangu.
Vers le milieu des années 1980, Mbilia Bel épouse Tabu Ley. Parmi elles, Mobali na ngai wana, chanson composée par Tabu Ley et Roger Izeidi, est une adaptation d'un chant traditionnel en kikongo. Dans la chanson, Mbilia Bel fait l'éloge de son mari, et insiste sur le fait que, même s'il a la possibilité de choisir l'une des plus belles femmes de Kinshasa, il l'a choisie. D'autres chansons remportent un grand succès, comme Balle à terre et Bameli soja[7].
En 1987, Tabu Ley recrute, pour accompagner Mbilia Bel, une autre artiste féminine, Kishila Ngoyi, également connue sous le nom de Faya Tess. C'est avec cette nouvelle gamme qu'Afrisa entreprend une tournée en Afrique de l'Est, au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda. À leur retour à Kinshasa, des rumeurs commencent sur un désaccord entre Tabu Ley et Mbilia Bel : apparemment, Mbilia Bel n'a pas été trop heureuse de l'émergence de Faya Tess. Tous deux nient publiquement avoir de problèmes.
La naissance de sa fille Melody Tania Tabu, issue de son union avec Tabu Ley, incite la chanteuse à prendre une pause dans son activité scénique. Après un dernier album avec Tabu Ley en 1987, M'bilia Bel quitte le groupe et rejoint brièvement un producteur gabonais à Libreville, avant de partir pour Paris où elle accompagne le guitariste Rigo Star Bamundele. Les versions ultérieures, Yalowa "Ironie", "Benedicta" et Désolé, rencontrent un succès limité.
En 2001 elle sort un opus intitulé " Welcome" sous la direction de Souzi Kaseya qui a connu un énorme succès en Afrique et Ailleurs, ce qui lui a valu un Kora en Afrique du Sud. Suivi des albums "Bellissimo"," the queen", "panthéon" "mobali ya bato" avec le concours lutumba simaro
Entre 1989 et 1990, elle part en tournée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Afrique occidentale. Plusieurs tournées au Canada, au Brésil, en Colombi devant 80 000 spectateurs colombiens et a été décoré" la Reine de Barakiya" par le Président Colombien.
De nos jours, elle ouvre à Kinshasa une école de formations des jeunes filles âgées de 18 à 22 ans dans plusieurs métiers[8],[9],[10].