Pytshens Kambilo est un guitariste, chanteur, auteur-compositeur-interprète né à Kinshasa au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) en 1977. Il se surnomme «l’alto-chimiste».
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Pytshens Kambilo est né en 1977 à Kinshasa.
Enfant d’un pays où la musique est reine, Pytshens Kambilo commence sa carrière de musicien à douze ans, comme drummer d’accompagnement sur casiers de bière. S’étant découvert une passion, il joue ensuite plus sérieusement comme batteur dans l’ensemble musical de l’église de son quartier. À 15 ans, alors qu’il s’engage dans des études d’architecture, il saisit sa première guitare et apprend à en jouer en autodidacte. Il travaille pour des groupes de ndombolo, pour Eden musica puis pendant des années avec Jean Goubald, le Georges Brassens du Congo. Il navigue de la rumba au reggae en passant par le jazz et la musique folk. Il collabore avec des musiciens venus d’ailleurs (Liban, Japon, Gabon...)[1],[2],[3],[4],[5].
En 2004, il se lance en solo en s’étant forgé son propre style, qu’il nomme simplement RAM : Rythmes Afro Métissés. Il sort en 2007 Kobanga Te! (N’aie pas peur!), un premier album autoproduit, puis Ndoa (Mariage) en 2008. À la suite de cela, il circule beaucoup entre le Congo et la France. Après avoir obtenu en 2010 la bourse Ascheberg de l’Unesco valorisant la créativité artistique, il fait une résidence à Montréal pour y créer et monter un spectacle avec des artistes locaux, résidence soutenue par le conseil des arts et des lettres du Québec. Riche de cette nouvelle expérience, il enregistre et produit en 2010 sous le label Uncovers Music Limited un nouvel album : To Loba Vérité (Disons la vérité). Plus rock que le précédent, on y retrouve son instrument fétiche la guitare, mais aussi cette langue, le ndoa qu’il a inventée et qui répond souvent selon lui, mieux à son expression musicale que sa langue natale le lingala ou sa langue adoptive, le français. En 2014, il sort son 4e album : Silikoti (Jeu de corde). Celui-ci comprend plusieurs featuring : Gaëlle Cotte (sa partenaire sur le projet Gatshen’s), So Kalmery, Freddy Masamba, Mounas Johnson mais aussi Gaël Faye avec qui il avait collaboré l’année précédente sur le titre A-France issu du 1er album solo de Gaël Faye Pili pili sur un croissant au beurre[1],[2],[4],[5],[6].
À côté de sa carrière solo, il collabore dans différents projets avec d’autres musiciens, chanteurs mais également des danseurs.
Il rencontre Gaëlle Cotte avec qui il crée en 2009 le duo Gatshen’s : une guitare, deux voix, deux cultures. Leurs compositions se dirigent naturellement vers la « chanson franco-congolaise ». Des textes mêlant français, lingala ou encore swahili. En 2010, ils enregistrent leur première maquette, et se produisent dans différents festivals et scènes sur paris et en région. Ils sortent un album éponyme auto-produit en 2014. Ils ont fait près de 200 concerts en France et à l’étranger[7],[8].
Outre ce duo, Pytshens Kambilo a de nombreuses collaborations à son actif. On peut citer entre autres :
Il collabore également avec d’autres univers artistiques :
Pytshens Kambilo a initié le festival Lindanda, un festival de musique qui met au premier plan des instrumentistes, particulièrement des guitaristes ; lindanda voulant dire guitare en lingala. La 1re édition se déroule à Kinshasa en 2009 avec un concours de guitare. Le festival s’étoffe par la suite pour prendre la forme d’un concours de guitare assorti de trois jours de festivités et d’ateliers avec des musiciens lors des éditions 2010 et 2011 se tenant à Kinshasa mais aussi à Lubumbashi[11],[12].
Une nouvelle édition devrait se tenir en 2022 et pourrait revenir ensuite de façon annuelle[12].