Ghost Opera est le huitième album du groupe Kamelot sorti en 2007. L'album est beaucoup plus grave que les précédents. Il aborde des questions de désespoir, d’amours perdus, de mort et de tristesse.
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Sortie | 2007 |
---|---|
Enregistré |
2007 au Gate studio, Wolfsburg, Allemagne |
Durée |
43:59 (Original Album) 47:59 (Limited Edition) 47:31 (Lancement Japonais) |
Genre |
Metal symphonique Metal progressif |
Producteur | Sascha Paeth et Miro (en) |
Label | SPV/Steamhammer |
Albums de Kamelot
The Black Halo
(2005) Poetry for the Poisoned
(2010)
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La mélodie évoque la solitude. Selon Roy Khan, l'histoire fait référence à la couverture de l'album, elle parle du premier violon de l'orchestre symphonique de Ghost Opera.
La particularité de cette chanson est que la musique fut intégralement composée avant d'ajouter les paroles. Sur un fil conducteur assez puissant appuyé par des riffs et des chœurs, la chanson parle des hauts et des bas que nous traversons tous, de ce sentiment d'être une personne impuissante et insignifiante à un moment et de se sentir plus tard fort et puissant, comme si on dominait le monde.
La chanson raconte un événement survenu dans la vie d'une future chanteuse d'opéra. À l'âge de 18 ans, en allant répéter à l'opéra, elle se fait agresser par deux hommes. Dans le clip vidéo le passage est sous entendu, l'esprit du spectateur est libre de décider jusqu'où allait l'agression dont elle a été victime, mais l'idée est qu'elle a été violée et que cet incident dramatique la plonge dans la folie au point qu'elle ne fera jamais ses débuts sur scène. Chaque nuit dans sa chambre, elle imagine ce qu'aurait dû être cette soirée et le succès qui serait allé avec. Pour Thomas Youngblood, il s'agit d'un bon exemple des aspects à la fois tragiques et romantiques contenus dans l'album.
La chanson fait référence à la manière dont les hommes abîment ou détruisent la planète par leur comportement. L'écologie et la pollution sont ainsi le centre de cette chanson qui nous touche ainsi dans notre vie quotidienne. L'idée serait apparue à Thomas avec notamment la montée des eaux en Floride. La chanson aborde ainsi le thème du désespoir en tant que seul individu devant l'immensité du phénomène du réchauffement.
La musique a d'abord été composée, avec un son de corne de brume qui évoquait un navire. Par la suite, est venu l'idée à Roy de l'histoire du Blücher. Le Blücher était le nom d'un cuirassé allemand de la Seconde Guerre mondiale, qui a participé aux batailles maritimes près de la Norvège et qui fut coulé par les forces alliées. La chanson relate l'histoire de jeunes marins allemands embarquant sur le bateau juste avant la bataille. Ils prennent conscience que leur futur est menacé, qu'une tragédie les attend. Par la suite quand le bateau sombre dans la mer, le marin pense à sa fiancée restée en Allemagne. Il se pose alors des questions comme "est-ce qu'elle pense à lui?" ou "Qu'est-ce qu'elle deviendra une fois qu'il sera parti?" La chanson traite de la désillusion des jeunes face à une guerre qu'ils ne comprennent pas forcément, qui se heurtent à une réalité bien différente de celle qu'on leur a décrite à l'armée.
Le groupe est parti d'une introduction composée dans un style japonisant. Ils relatent dans cette chanson une histoire tirée du folklore japonais parlant de l'amour entre deux jeunes de 15 ans et la jeune fille apprend qu'elle va mourir. Dans la culture japonaise, lorsqu'une personne très amoureuse meurt, elle se réincarne pour venir rejoindre sa moitié plus tard dans la vie. La jeune fille promet à son amant qu'elle reviendra avant qu'il ne meure. 18 ans après son décès, il rencontre cette fille qui vient vers lui et lui annonce qu'elle est celle qu'il a perdu dans le passé. Ce conte est la genèse de cette histoire, par la suite ils ont changé quelque peu des détails de l'histoire dans les paroles. L'histoire retranscrit une obsession car le garçon ne cesse de s'interroger, ne pouvant être certain qu'il reverra un jour cette fille.
La chanson fait référence à un passage biblique de la Passion du Christ; lorsque le peuple de Judée doit choisir qui sauver entre Barabas et Jésus. Le texte parle du doute, le narrateur se demande pourquoi le peuple a choisi Jésus alors qu'il était innocent ? L'effet est rendu par une musique très puissante accentuée lors des refrains donnant une atmosphère très sombre et lourde. Le tout est agrémenté d'un chant profond puis changeant incluant différentes variantes comme des moments assez lents
Anthem parle de la paternité. Lors de l'écriture de la chanson, la femme de Roy était enceinte, ils attendaient leur premier enfant. Une atmosphère de joie, de peur et d'anxiété se fait ressentir dans les paroles, chose voulue par Roy voulant ainsi exprimer ce qu'il ressentait à l'idée d'être père et de devoir élever un enfant, prenant conscience des responsabilités que cela engageait. Le phénomène est amplifié par les chants symphoniques. Chanson dédicacée par Roy pour son fils.